Incendies en Algérie: le Maroc et Israël pointés du doigt
Incendies en Algérie : le Maroc et Israël pointés du doigt
Lors d’une réunion présidée par le chef de l’État algérien, Abdelmadjid Tebboune, ce mercredi, le Haut conseil de sécurité (HCS) accuse le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et le mouvement Rachad, classés comme « organisations terroristes » et considérés comme protégés du Royaume du Maroc et d’Israël d’être les responsables des incendies meurtriers qui ont ravagé le Nord du pays voisin et de la mort de Djamel Bensmail, jeune homme de 35 ans, lynché à Larbaâ Nath Irathen.
« Après la présentation par les services de sécurité du bilan des pertes humaines et des dégâts matériels causés par les incendies dans certaines wilayas, notamment Tizi-Ouzou et Bejaïa, monsieur le président a donné des instructions à tous les secteurs pour suivre l’évaluation des dégâts et la prise en charge des personnes touchées par les incendies dont l’implication des deux organisations terroristes « Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie » et « Rachad » est avérée dans leur déclenchement, ainsi que dans l’assassinat du regretté Djamel Bensmaïl », indique un communiqué de la présidence de la République. Plus de 60 personnes ont été interpellées suite à l’assassinat de Djamel Bensmail soupçonné d’être un incendiaire.
« En plus de la prise en charge des victimes, le Haut conseil de sécurité a décidé que les services de sécurité redoubleront d’efforts pour arrêter les autres personnes impliquées dans ces deux crimes, et tous ceux qui appartiennent à ces deux organisations terroristes qui menacent la sécurité publique et l’unité nationale, jusqu’à leur éradication totale, notamment le MAK », poursuit la même source. Le HCS affirme que ce dernier reçoit « soutien et aide de parties étrangères, notamment du Maroc et de l’entité sioniste ». « Les actes belliqueux du Maroc à l’endroit de l’Algérie nécessite la reconsidération des relations entre les deux pays et le renforcement de la surveillance au niveau des frontières Ouest du pays », ajoute le communiqué.