mardi, avril 16, 2024
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La presse espagnole salue le discours du roi Mohammed VI

La presse espagnole salue le discours du roi Mohammed VI




Plusieurs médias espagnols ont salué le discours du roi Mohammed VI du 20 août, notamment son souhait d’inaugurer « une étape inédite » dans les relations bilatérales entre le Maroc et l’Espagne, basées sur « la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements ».




Le discours du souverain adressé à la nation à l’occasion du 68ᵉ anniversaire de la révolution du roi et du peuple a été très relayé par les médias espagnols.

Parmi eux, EFE, La Vanguardia, Europa Press et El Pais, qui estiment que le roi Mohammed VI a mis fin à la crise diplomatique avec l’Espagne. Publiant des parties du discours du souverain, La Vanguardia note qu’un dégel a été perçu à travers des événements précurseurs ces dernières semaines.

Europa Press indique que « le souverain marocain a fait valoir que l’objectif du Maroc pendant la crise était de revoir « les fondements » des relations avec Madrid ».

« Le roi du Maroc, Mohammed VI, a mis fin ce vendredi soir (20 août), de manière tout à fait inattendue, à la plus importante crise diplomatique ces dernières années.




Elle a été ouverte avec l’Espagne en mai dernier entre les deux pays, après l’hospitalisation de Brahim Ghali à Logrono », écrit pour sa part El Pais.

Le journal espagnol note « qu’au cours des dernières semaines, divers signes de détente avaient été perçus, mais peu s’attendaient à un engagement aussi clair et direct de Mohammed VI pour renouveler l’entente avec l’Espagne ».

Selon le journal, le limogeage de l’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya, que la presse gouvernementale marocaine avait désigné comme la principale responsable de ce conflit semble avoir dénoué la crise.

De plus, « des sources marocaines avaient apprécié les gestes du gouvernement espagnol pour réorienter la crise depuis la nomination en juillet du nouveau chef des Affaires étrangères, José Manuel Albares ».