La réaction du Polisario suite au discours du roi Mohammed VI
Réaction du Polisario suite au discours du roi Mohammed VI
La pseudo « République arabe sahraouie démocratique (RASD) » a réagi au discours de Mohammed VI adressé à la nation à l’occasion du 68ᵉ anniversaire de la révolution du roi et du peuple. Elle estime que le souverain tente de tromper l’opinion interne.
Dans un communiqué du « ministre de l’Information, porte-parole officiel du gouvernement », la pseudo « RASD » note que le discours du roi Mohammed VI « a été dominé par les effets du scandale de cyberespionnage (affaire Pegasus, NDLR) dans lequel le Maroc serait impliqué, dont des pays voisins, des personnalités politiques, judiciaires et médiatiques, voire certains de ses alliés traditionnels, n’ont pas été épargnés, outre ceux qui les ont précédés dans l’utilisation par les Marocains d’armes humaines dans les opérations d’extorsion qu’ils ont menées, contre son quartier et son entourage régional ».
Selon elle, le souverain « a tenté de justifier ce scandale de diverses manières, même en jouant le rôle de la victime devant la situation d’isolement qui commençait à se dérouler jour après jour, surtout après la normalisation […] et la chute […] dans les bras de l’occupant sioniste, et ce qu’était devenue la politique expansionniste et hostile du royaume contre les espoirs et les aspirations des peuples de la région dans la sécurité, la stabilité et l’intégration ». « Parmi eux, ces politiques qui sont devenues l’objet de condamnation et de dénonciation par de nombreux pays, personnalités politiques et organisations de défense des droits de l’Homme », indique la « RASD ».
Elle souligne que le roi Mohammed VI, dans son discours, a tenté de tromper l’opinion interne qu’il s’agit d’un complot majeur ourdi contre son pays ». Le discours royal « s’est également caractérisé par plus de rejet, d’intransigeance et de secrets pour ne pas céder à la légitimité internationale et à l’incarnation de ses décisions concernant l’octroi au peuple sahraoui de son droit d’exercer sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, et dans un langage empreint d’arrogance et secrets en rébellion contre les décisions des organes de l’ONU et de l’Union africaine », note encore la même source.