jeudi, avril 25, 2024
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Feux de forêts: l’Algérie continue d’accuser le Maroc

Feux de forêts : l’Algérie maintient ses accusations contre le Maroc, Israël, le MAK et Rachad




L’Algérie persiste à accuser le Maroc et Israël d’être les responsables des incendies meurtriers qui ont ravagé le Nord du pays et fait plus de 90 morts.




L’Armée nationale populaire (ANP) revient sur les derniers incendies qui ont détruit des dizaines de milliers d’hectares de forêts en Kabylie, dans le Nord de l’Algérie. « L’hypothèse la plus probante est que le dessein d’incendier l’Algérie est fomenté de l’extérieur, avec la bénédiction de Tel-Aviv et de Rabat, et mis à exécution par les deux mouvements terroristes, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie et le mouvement Rachad, ainsi que leurs suppôts à l’intérieur ». C’est ce qu’affirme El Djeich dans son dernier éditorial.




Pour la revue de l’ANP, « la coïncidence de ces incendies avec la visite effectuée par le ministre des Affaires étrangères de l’entité sioniste au Makhzen est très significative ». La revue officielle de l’armée algérienne affirme par ailleurs que « les enquêtes des autorités sécuritaires spécialisées ont prouvé indubitablement l’implication des deux organisations terroristes “MAK” et “Rachad” dans la guerre féroce menée contre notre pays, et dans les crimes odieux qu’ont été les incendies qui, outre les pertes humaines, ont affecté le patrimoine forestier, la faune et la flore et l’équilibre environnemental dans de nombreuses wilayas du pays ».




Aux yeux de l’Armée nationale populaire, la décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le Royaume du Maroc est « souveraine et fondée ». « Une décision cruciale et ferme prise par notre pays après avoir longtemps privilégié les valeurs de fraternité, de bon voisinage et de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays voisins et observé une attitude de retenue et de mesure pendant des décennies face aux actions hostiles et aux provocations constantes du Royaume du Maroc », commente la revue.