vendredi, mars 29, 2024
Société

Covid-19: le gouvernement britannique renonce au passeport vaccinal en Angleterre

Covid-19: le gouvernement britannique renonce au passeport vaccinal en Angleterre




Le gouvernement britannique a annoncé dimanche avoir renoncé à son projet d’introduire un passeport vaccinal pour accéder aux discothèques et autres endroits très fréquentés en Angleterre, le jugeant superflu en raison du succès de la campagne de vaccination contre le Covid-19.




« Je n’ai jamais aimé l’idée de dire aux gens de devoir montrer leurs papiers (…) pour faire ce qui est simplement une activité courante », a déclaré le ministre de la Santé, Sajid Javid, sur la BBC.

« Nous l’avons considéré comme il se doit, et tandis que nous devrions le garder en réserve comme une option potentielle, je suis ravi de dire que nous n’allons pas poursuivre avec notre projet de passeport vaccinal », a-t-il ajouté.

Sajid Javid a estimé qu’une telle mesure n’était pas nécessaire, malgré un nombre de cas quotidiens positifs autour de 40.000 ces derniers jours, compte tenu d’un taux élevé de vaccination au Royaume-Uni.

Près de 81% de la population de plus de 16 ans a reçu deux doses. Chaque nation constitutive du pays est compétente pour les restrictions anti-Covid.




L’Écosse a elle décidé d’introduire, dès le 1er octobre, un certificat de vaccination pour accéder aux discothèques et à certains événements, afin de freiner la hausse des cas attribuée à la rentrée scolaire.

Le Premier ministre Boris Johnson doit détailler, dans les prochains jours, son plan de bataille en matière de lutte contre le coronavirus pour la période hivernale.

Selon la presse britannique, la vaccination de masse devrait en rester l’axe principal, avec le déploiement d’un programme de rappel et une décision sur l’éventuelle administration de vaccins aux jeunes âgés de 12 à 15 ans.

Sajid Javid a également fait part de son intention de supprimer « dès que possible » l’obligation pour les voyageurs doublement vaccinés en provenance de certains pays de se soumettre à un coûteux test PCR de dépistage deux jours au plus tard après leur arrivée en Angleterre.