samedi, avril 27, 2024
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Le Maroc va-t-il autoriser une 3ème dose du vaccin contre le Covid-19 ?

Le Maroc va-t-il autoriser une troisième dose du vaccin contre le Covid-19 ?




Le Royaume du Maroc se dirige-t-il vers l’injection de la troisième dose du vaccin anti Covid-19 ? Voici l’avis du Comité technique de vaccination au ministère de la Santé sur cette proposition.




Un communiqué officiel du ministère de la Santé confirmera la mesure dans les prochains jours, annonce Said Afif, membre du Comité et président de la Société marocaine des sciences médicales.

Sont concernés, le personnel en première ligne (médecins, aides soignants et éducation…), les personnes atteintes de maladies chroniques, les personnes âgées de 65 ans et plus.

Cette mesure intervient après que plusieurs cas de contamination ont été enregistrés chez les médecins et le personnel médical, malgré leur vaccination.

L’injection d’une troisième vaccination devenue une mesure consensuelle dans les milieux scientifiques, n’est cependant pas bien reçue au sein de la population.




Étant donné que les vaccins anti-Covid-19 se sont montrés efficaces, même contre les formes graves du Covid.

Cette troisième dose est présentée par ailleurs comme une solution à la diminution de l’immunité chez les catégories concernées à partir du sixième mois après la vaccination.

« On impose la troisième dose lorsqu’on s’aperçoit que les deux doses précédentes ne sont pas suffisantes pour protéger complètement les gens contre le risque de contracter la maladie », explique l’expert en systèmes et politiques de Santé.

Il a ajouté que le nouveau variant Delta et le risque d’apparition de nouvelles souches exigent une protection supplémentaire.




Toutefois, fait observer Tayeb Hamdi, il ne faut pas confondre la troisième dose avec le rappel qui achève le processus de vaccination à deux doses.

Cette troisième dose, pour l’instant limitée aux personnes vulnérables et aux frontliners, devra se généraliser à toutes les catégories vaccinées de la population, a préconisé Hamdi.

Il a indiqué que « dans ce cas, il faudrait aller par étape, d’abord, il est recommandé de commencer par les personnes de 50 ans et plus, avant d’inclure le reste de la population ».

Cette option est cependant liée au rythme de vaccination, a-t-il déclaré, suggérant que la généralisation de la troisième dose n’intervienne qu’après la vaccination de toute la population cible.