jeudi, avril 25, 2024
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Le chef de la diplomatie espagnole bientôt en visite au Maroc

Le ministre espagnol des Affaires étrangères bientôt en visite au Maroc




Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, et son homologue marocain, Nasser Bourita, ont convenu, au cours de l’échange téléphonique qu’ils ont eu mardi, de se rencontrer très prochainement. La visite d’Albares au Royaume du Maroc est sans doute imminente.




L’échange téléphonique entre Albares et Bourita, initié par le chef de la diplomatie espagnole, vise à «consolider» les relations entre l’Espagne et le Maroc et à promouvoir le «respect mutuel», indiquent des sources diplomatiques à Europa Press. Depuis son arrivée mi-juillet à la tête du ministère des Affaires étrangères, Albares s’emploie à détendre les relations avec le Maroc.

L’entretien téléphonique qu’il a eu mardi avec Bourita s’inscrit sans doute dans une démarche de préparation de sa visite officielle au Maroc. Toutes les conditions semblent réunies pour effectuer ce premier voyage au Maroc.

Le roi Mohammed VI, dans son discours du 20 août dernier, a clairement exprimé sa volonté d’ouvrir une «nouvelle ère dans les relations avec l’Espagne, basée sur « la confiance, la transparence, le respect mutuel et le respect des engagements».




Cette première visite du ministre Albares au Maroc sera aussi l’occasion de débattre de l’organisation de la réunion de haut niveau prévue pour décembre 2020 et reportée sine die par le Royaume du Maroc en raison de la crise sanitaire, précisent les mêmes sources qui soulignent que l’objectif visé est «de construire une relation solide».

Dans ce sens, le retour à son poste de l’ambassadrice du Maroc à Madrid, Karima Benyaich, est vivement attendu par le gouvernement espagnol.

Par ailleurs, le ministre Albares, qui prend part à l’Assemblée générale des Nations Unies à New-York, rencontrera également son homologue algérien, Ramtane Lamamra ce mercredi, en vue d’œuvrer pour un «rapprochement» entre les «deux grands pays amis et voisins», faisant allusion à la rupture par l’Algérie de ses relations diplomatiques avec le Royaume du Maroc.