vendredi, avril 19, 2024
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D’éminentes personnalités africaines appellent à expulser la pseudo “rasd” de l’UA

D’éminentes personnalités africaines appellent à l’expulsion de la pseudo “rasd” de l’UA (journal australien)




D’éminentes personnalités africaines ont souligné la nécessité impérieuse d’expulser la pseudo “rasd” de l’Union Africaine (UA) afin de “corriger le cours de l’histoire”, écrit le quotidien australien “Australian Herald”.





Des centaines de parlementaires, d’anciens ministres des Affaires étrangères, d’experts, d’académiciens, d’universitaires et de personnalités politiques de premier plan du Rwanda, du Kenya, des Comores, du Burundi, de la Tanzanie, de l’Ouganda, du Ghana, du Mozambique et de l’Afrique du Sud, entre autres, ont uni leur voix pour attirer l’attention sur la nécessité impérieuse d’expulser la pseudo “rasd”, indique le journal dans un article intitulé “d’éminentes personnalités africaines appellent à l’expulsion de la pseudo +rasd+ de l’UA”.

Ce consensus s’est dégagé lors d’un séminaire régional co-organisé par l’Institute of Peace and Conflict Studies (IPCS) et la Tanzania Peace Foundation (TPF), à Dar-Es-Salam, sur l’apport de la question du Sahara au renforcement de la stabilité et l’intégration de l’Afrique, fait savoir le quotidien, notant que les participants à cette rencontre ont qualifié “de lourde erreur historique” l’admission en 1982 de l’entité fantoche au sein de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), actuellement connue sous le nom de l’Union africaine.




En effet, poursuit la publication, les débats ont mis à nu l’illégalité de l’admission d’une entité qui n’a jamais rempli ses exigence légales de l’OUA, notant que la présence de la pseudo “rasd” au sein de l’Union africaine constitue une grave violation du Droit international et intervient à rebours de l’article 4 de l’organisation continentale.

Et le quotidien de préciser que les participants ont été unanimes sur le fait que l’expulsion de cette entité illégitime de l’organisation panafricaine “contribuerait au règlement du différend artificiel autour du Sahara marocain et corrigerait cette erreur historique en rétablissant l’impartialité et la crédibilité de l’Union africaine”.

Ils ont également souligné l’urgence de trouver une solution réaliste et définitive à ce différend artificiel, poursuit le journal à grand tirage, affirmant que l’initiative marocaine d’autonomie, qualifiée de “sérieuse” et crédible” par le Conseil de sécurité de l’ONU dans toutes ses résolutions depuis 2007, reste la seule solution viable.




Se référant à l’ouverture de nombreuses représentations diplomatiques dans les provinces du sud du Maroc (Dakhla et Laâyoune), un grand nombre de participants à ce séminaire ont souligné que cette dynamique positive reflète “l’ambition des pays africains de mettre fin aux divisions qui entravent le développement du Continent et de réaliser les priorités de l’Afrique”, notamment la mise en œuvre de la Zone de libre-échange commune africaine (ZLECA) et les objectifs de l’Agenda 2063 de l’UA.

À cet égard, ils ont jugé que les groupes séparatistes qui sèment la division constituent une “menace alarmante” pour l’avenir du continent, saluant le leadership continental du Maroc ainsi que les différentes initiatives prises en faveur du développement socio-économique du Sahara, notamment les projets et infrastructures d’envergure mis en place dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé par SM le Roi Mohammed VI.




Commentant “le comportement incompréhensible du voisin de l’Est du Maroc face à cette question”, le “Australian Herald” rapporte que les participants à ce séminaire ont regretté la décision unilatérale de l’Algérie de rompre ses liens diplomatiques avec le Maroc ainsi que le rejet de tout processus politique en faveur d’une solution juste basée sur le dialogue et le compromis.

Cette solution nécessite, selon les intervenants, une “forte volonté politique” des parties, relève “Australian Herald”, soulignant que cette volonté politique a été clairement démontrée par le Maroc. Le quotidien se fait également l’écho d’une autre rencontre organisée à Kinshasa à l’occasion d’un séminaire organisé par le Cabinet des affaires publiques (BM Patners).

À cette occasion, les participants ont souligné que le conflit artificiel autour du Sahara marocain continue de porter atteinte à la stabilité, à la paix et à la sécurité de l’Afrique, ainsi qu’à son intégration économique, sous-régionale et continentale. S’agissant des événements survenus à El Guerguarat entre octobre et novembre 2020, les participants à ce conclave ont qualifié cet “acte de piraterie” de “violation du cessez-le-feu de 1991”;




C’est une violation également relevée par le Secrétaire général des Nations Unies dans son dernier rapport sur le Sahara, précise la même source. Les intervenants ont également examiné les solutions dont dispose l’Union africaine pour retrouver son impartialité sur la question du Sahara marocain, tout en insistant sur les circonstances particulières caractérisant l’admission de la “rasd” au sein de l’OUA.

Insistant sur le contenu de la décision 693, prise à l’occasion du Sommet de Nouakchott de juillet 2018, qui a consacré le rôle exclusif du Conseil de sécurité des Nations unies dans le traitement de la question du Sahara, les experts ont invité les États africains et l’UA à aller au-delà de ces acquis et à faire preuve de plus de pragmatisme, en les appelant à contempler la voie de l’expulsion de la fantomatique “rasd” comme une nécessité pour consolider l’unité du continent et le protéger des divisions.

Il a également été question de la nécessité pour l’organisation panafricaine de suivre la voie de la majorité des États africains et de la communauté internationale, ainsi que de toutes les organisations régionales et multilatérales, y compris les Nations Unies.




Ceci en ne reconnaissant plus la “rasd” en tant que membre et, par conséquent, en l’expulsant de ses rangs. Les participants ont également mis en avant la proposition marocaine d’autonomie, considérée comme la “solution politique juste, crédible, sincère et fondée sur le compromis”, y voyant une “solution pacifique” basée sur l’inclusion, le respect des spécificités culturelles et un rempart contre le terrorisme et le séparatisme, un véritable fléau menaçant la stabilité de la région sahélo-saharienne”, écrit le quotidien.

“Aujourd’hui, des voix s’élèvent partout en Afrique pour corriger le cours de l’histoire”, fait remarquer le quotidien, qui tire ses conclusions de ces différentes rencontres, ajoutant que “l’Afrique a besoin de davantage de sérénité et de sagesse pour relever les défis du développement”.

“Le réveil de l’Afrique a commencé. Le continent africain peut réussir si les passions idéologiques disparaissent pour laisser place au pragmatisme et à la rationalité”, conclut le quotidien à grand tirage.