La Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains engagée dans la préservation de l’unité de l’Islam
La Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains s’est engagée dans la préservation de l’unité de l’Islam et la gestion de son patrimoine (M. Rifki)
La Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains s’est assignée pour objectif de contribuer, d’une manière efficiente, à préserver l’unité de l’Islam, de gérer son patrimoine et à ouvrir des opportunités d’échanges de points de vue entre les Ouléma du continent, a souligné, vendredi à Abuja, le Secrétaire général de la Fondation, Dr Mohamed Rifki.
“Cette action tire son essence des relations spirituelles liant le Maroc et les pays africains frères, et se fait dans le dessein d’unifier les efforts de l’ensemble des érudits du continent, pour faire prôner les vraies valeurs de l’Islam et encourager la recherche et les études y afférentes”, a affirmé M. Rifki.
Il s’exprimait lors la cérémonie d’ouverture du Symposium scientifique international de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains tenu sous le thème “Le patrimoine islamique africain: Mémoire et Histoire”.
Il a, dans ce sens, affirmé que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, veut faire de la Fondation des Ouléma africains un cadre à même de préserver l’Islam et ses dispositions, y compris les spécificités patrimoniales des peuples africains.
“Sous la sage conduite de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, le Royaume du Maroc restera, fidèle à sa religion, à ses valeurs, à ses constantes et à ses ancêtres, afin de préserver la religion ainsi que les valeurs humaines en Afrique”, a dit le SG de la Fondation.
Par ailleurs, M. Rifki a fait savoir que cette rencontre scientifique internationale est l’occasion de s’attarder sur le texte écrit du patrimoine islamique, notamment dans ses dimensions humaines et ses manifestations civilisationnelles.
Il a expliqué que la préservation du patrimoine islamique africain est une manière de préserver la personnalité africaine distinguée, ainsi que son appartenance à des civilisations ancestrales, d’autant qu’elle constitue l’entrée exemplaire pour sauvegarder le patrimoine islamique africain et sa mémoire.
Et de souligner que la préservation de l’histoire et du patrimoine africains est conditionnée par la mise en place d’infrastructures, à même de préserver le patrimoine civilisationnel africain.
“La préservation des spécificités patrimoniales des sociétés africaines est tributaire de bases solides qui puissent rassembler les érudits africains”, a-t-il poursuivi. M. Rifki a, dans ce sens, exhorté les scientifiques africains à faire preuve de créativité pour asseoir de nouvelles perspectives d’avenir.
Le Secrétaire général de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains a ajouté que ceci passera par la maîtrise complète des langues universelles.
Tout ceci démontre à bien des égards le rôle de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains pour former des compétences scientifiques africaines capables de contribuer à la recherche scientifique relative aux questions religieuses en Afrique en général, et sur le patrimoine islamique africain en particulier.
Ont pris part à la cérémonie d’ouverture du Symposium notamment le Sultan de Sokoto, président du Conseil supérieur des Affaires islamiques du Nigéria, Muhammad Sa’ad Abubakar, le ministre du Territoire de la capitale fédérale du Nigéria, Muhammad Musa Bello, l’Ambassadeur du Royaume du Maroc au Nigeria, Moha Ou Ali Tagma, des ambassadeurs de pays arabes et africains accrédités à Abuja, le président de la Section de la Fondation au Nigeria, Cheikh Sharif Ibrahim Saleh Al-Hussaini, les présidents des sections nationales de la Fondation, ainsi que d’autres personnalités éminentes.