jeudi, mars 28, 2024
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Les patrimoines islamiques nigérian et marocain possèdent des liens forts

Les patrimoines islamiques nigérian et marocain possèdent des “liens forts” (Imam nigérian)




Les patrimoines islamiques nigérian et marocain possèdent des “liens forts”, les deux ayant plusieurs éléments religieux en commun, a affirmé samedi Cheikh Ibrahim Ahmad Maqari, Imam de la Mosquée nationale d’Abuja.

Cheikh Ibrahim Ahmad Maqari





Plus de 90% de la culture, des sciences et de la civilisation islamiques nigérianes sont issus du Royaume du Maroc, a dit M. Ahmad Maqari dans une déclaration à l’agence de presse marocaine MAP, en marge des travaux du Symposium scientifique international de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, organisé à Abuja jusqu’au 31 octobre, sous le thème “Le patrimoine islamique africain: Mémoire et Histoire”.

“Il est donc évident que les deux patrimoines possèdent plusieurs éléments religieux en commun, à savoir notamment l’idéologie, le Madhhab, le système d’éducation et d’apprentissage et les écoles spirituelles”, a souligné l’Imam de la Mosquée nationale d’Abuja.

Cheikh Ibrahim Ahmad Maqari a, en outre, mis en avant les relations fortes et solides existant entre les peuples africains et le Royaume du Maroc en tant que source d’inspiration et de culture africaine. Dans ce sens, il a noté que le Symposium scientifique international de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains jouit d’une bonne réputation.




Il permettra d’entreprendre des actions d’envergure et de se projeter dans d’autres horizons. M. Ahmad Maqari n’a pas manqué de saluer les actions de la Fondation dans le domaine du patrimoine islamique africain, lesquelles ont commencé à apporter leurs fruits depuis longtemps.

Cet évènement, qui réunit près de 400 participants de 34 pays, est le premier à l’échelon africain et international, et s’assigne comme objectifs de découvrir le patrimoine islamique africain, ses composantes, ses étapes de développement, les contributions des différents milieux, ses figures marquantes, notamment les érudits, les Ouléma et les soufis, ainsi que sa force de créativité et ses mécanismes de communication et d’échanges interculturels.

La rencontre vise aussi la préservation des manuscrits islamiques africains en particulier, à travers l’identification de leur nature, de leurs centres, des problèmes et des dangers qui les menacent et des moyens de les promouvoir et de les préserver de la détérioration et de la perte.