La maire de Rabat accusée de népotisme
Accusée de népotisme, la maire de Rabat réagit
La maire de Rabat, Asmaa Rhlalou a réagi aux accusations de népotisme (Le népotisme est la tendance de certains supérieurs ecclésiastiques, évêques et papes, et par extension de certains dirigeants d’autres institutions, à favoriser l’ascension des membres de leurs familles dans la hiérarchie qu’ils dirigent, au détriment des processus de sélection ordinaires et du mérite.). La nomination de son époux en tant qu’avocat du Conseil de la ville devant le tribunal administratif a soulevé de vives polémiques.
Dans un post publié sur son compte Twitter, Omar El Hyani, élu de la Fédération de la gauche démocratique (FGD) au Conseil de la ville de Rabat, a révélé que la maire Asmaa Rhlalou a « désigné son mari comme avocat du Conseil de la ville devant le tribunal administratif ».
Une information confirmée par un document, portant la signature de son mari, Saad Ben M’barek, également vice-président du Conseil de la région Rabat-Salé-Kénitra. Ce document est un élément de réponse au recours déposé par Farouk El Mahdaoui de la Fédération de gauche contre l’élection du président de la Commission des affaires culturelles, sportives et sociales.
Sur la toile, cette nomination soulève de vives critiques. Certains dénoncent « le copinage » qui règnerait désormais à la mairie de Rabat.
De plus, cette nomination est contraire à l’article 51 de la loi organique n°113-14 relative aux communes. « II est interdit à tout membre du conseil de la commune d’entretenir des intérêts privés avec la commune, les établissements de coopération intercommunale ou les groupements des collectivités territoriales dont la commune est membre, ou avec les instances ou établissements publics, ou avec les sociétés de développement […] », prévoit notamment la loi.
Face à la polémique, Asmaa Rhlalou a dû s’expliquer. Mon « mari plaide gratuitement pour le Rassemblement national des Indépendants, et plaide gratuitement pour moi, la mairie n’a conclu aucun accord avec lui, d’autant plus que le conseil compte déjà trois avocats », a-t-elle déclaré dans une interview accordée à Goud.