jeudi, avril 25, 2024
InternationalNational

Polémique sur la production de pulls de l’armée française au Maroc

France : la production de pulls de l’armée au Maroc crée la polémique




Un article qui avait été publié par France Bleu en marge d’un déplacement d’Arnaud Montebourg avait laissé entendre que le ministère des armées aurait accordé un marché public portant sur des pulls à un fabricant chinois au détriment d’une petite entreprise française. Cette information avait été démentie par l’Armée. En réalité, les pulls sont produits… au Royaume du Maroc.




Huit sénateurs proches du candidat à la présidentielle française, Arnaud Montebourg, ont interpellé vendredi dernier la ministre des Armées, Florence Parly, au sujet d’un contrat de production de pulls en partie au Royaume du Maroc. Les huit sénateurs demandent des comptes au ministre des Armées.

« Nous vous demandons de bien vouloir nous donner une information complète sur le marché d’approvisionnement de l’armée en pull-overs.

Quelle part de la production sera effectivement réalisée sur le territoire national et celle qui sera réalisée au Maroc et en Tunisie ? », ont écrit les sénateurs dans leur lettre publiée dans la presse.

« Cette production, réalisée à l’étranger et financée par des fonds publics, privera notre pays d’autant d’emplois, de recettes de cotisations sociales, d’opportunités pour nos territoires.




Cette production réalisée à l’étranger contribuera à affaiblir nos régimes de protection sociale et à dégrader l’environnement en raison de transports plus longs », soulignent en outre les sénateurs qui demandent à connaître les critères retenus dans l’attribution des marchés publics.

Le candidat Arnaud Montebourg avait affirmé jeudi que ces pulls étaient fabriqués à l’étranger, citant à tort la Chine. «

Un contrat de fourniture de pulls pour l’armée française a été conclu avec deux entreprises françaises en septembre 2020 : Saint James et Léo Minor.

La confection est faite, soit en France, soit au Maroc ou en Tunisie », a précisé dans un tweet, Hervé Grandjean, le porte-parole du ministère des Armées.