vendredi, novembre 22, 2024
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Maroc-Algérie: l’ex président de la Tunisie veut tenter une médiation

Maroc-Algérie : Moncef Marzouki veut tenter une médiation




« Le dialogue entre le Maroc et l’Algérie est ce dont l’Union du Maghreb arabe a besoin pour éviter toute division et fracture dans la région » a soutenu l’ancien président tunisien Moncef Marzouki. L’ancien dirigeant martèle toujours que les tensions actuelles entre Alger et Rabat sont imputables à l’Algérie qui rejette toutes les initiatives visant à apaiser les relations entre les deux pays.

Dans une interview accordée à Arabi Post, Marzouki a indiqué que l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc est la solution à ce conflit artificiel qui date depuis plus de quarante ans, considérant que le front Polisario soutenu par l’Algérie adhère à la mise en place d’un sixième État. Ce qui, explique-t-il, ne fera que contribuer à l’épuisement de toutes les parties dans la région, en conduisant la région au même sort que connaissent les pays du Moyen-Orient. Lors de cet entretien, le Tunisien a révélé qu’il avait tenté une médiation entre les deux pays durant sa présidence.




Mais, qu’il a été ignoré du côté algérien alors que, le Maroc était ouvert au dialogue. Cependant, a-t-il déploré, les choses ne se sont pas passées comme prévu et sont restées en suspens entre les deux pays. Pour autant, il affirme ne pas désespérer, car a-t-il déclaré, « nous pensons rassembler le plus grand nombre de personnalités maghrébines pour tenter de mener toute action en vue de rapprocher les points de vue et jouer le rôle de médiateur ».

Pour résoudre le différend, l’ancien président tunisien a souligné qu’un changement doit être opéré et une solution recherchée, dans le cadre de l’Union du Maghreb, et de l’autonomie, ajoutant : « je dis toujours à mes frères sahraouis : avec l’autonomie, vous aurez 3 patries, la première est l’autonomie, puis une patrie large, qui est le Maroc, et une patrie encore plus large, qui est l’Union du Maghreb, mais pas nécessairement en passant par l’établissement d’un sixième État ».