vendredi, avril 26, 2024
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France-Maroc: fin de la crise des visas pour les routiers marocains?

France-Maroc: vers la fin de la crise des visas pour les routiers marocains?




Les autorités françaises et les autorités marocaines ont échangé sur la mesure de restrictions de visas qui a été imposée par la France. Ces restrictions de visas pénalise notamment les conducteurs marocains du transport international routier (TIR) de manière injuste et infondée.




Une solution a été trouvée pour mettre fin à la crise des visas. Les routiers marocains peuvent se frotter les mains.

Après la rencontre du 22 novembre dernier entre le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc, Chakib Alj, et Franck Reister, ministre français chargé du Commerce, qui effectuait une visite au Maroc, une réunion de travail a eu lieu jeudi 2 décembre à Rabat, au cours de laquelle la mesure de restrictions de visas imposées par la France a été abordée.

Étaient présents à cette rencontre, la fédération du transport et de la logistique (FTL), affiliée à la Confédération générale des entreprises du Maroc, Hélène Le Gal, ambassadrice de France au Maroc, les consuls généraux de France à Rabat et à Casablanca, la conseillère économique de l’ambassade, ainsi qu’une délégation de la Confédération générale des entreprises du Maroc, comprenant notamment Abdelilah Hifdi, Badr Alioua, Samia Terhzaz et Driss Bernoussi.




« Lors de cette réunion de travail qui s’est déroulée dans un esprit de compréhension et de coopération constructive, la partie marocaine a exposé en détail les difficultés et les entraves rencontrées par la communauté transport international routier en matière d’obtention de visas Schengen, plus particulièrement en ce qui concerne les délais d’attente assez longs ».

C’est ce qu’a indiqué la fédération du transport et de la logistique (FTL), qui est affiliée à la Confédération générale des entreprises du Royaume du Maroc, dans un communiqué.

« Le nombre annuel de visas qui a été délivré par les consulats généraux de Rabat et de Casablanca durant les années 2018, 2019, 2020 et 2021 a enregistré une progression continue. Par contre, concernant les délais, la partie française a fait état de certains dossiers opaques, qui comportent diverses irrégularités ». C’est ce qu’a souligné la partie française.




À l’issue des discussions, les parties françaises et marocaines ont convenu de mettre en place « une procédure claire et spécifique, sur la base d’un cahier des charges, permettant à la fois de faciliter le dépôt des demandes de visas et de leur obtention et de faire face aux différentes pratiques contraires à l’éthique que la fédération du transport et de la logistique et la Confédération générale des entreprises du Maroc dénonce constamment et condamne fermement », précise la même source.

La fédération du transport et de la logistique fait par ailleurs savoir que les dispositions du cahier des charges seront examinées et arrêtées lors d’une prochaine rencontre, prévue cette semaine avec la partie française.

Ces dispositions permettront à l’avenir, « à tout opérateur marocain du TIR remplissant les conditions fixées de disposer de visas, dans des délais réduits et de façon claire et transparente », ajoute-t-elle.