Oxford Business Group analyse la relance post-Covid de l’économie marocaine
Oxford Business Group analyse la relance post-Covid de l’économie marocaine
Oxford Business Group (OBG) s’apprête à publier un nouveau rapport consacré à la reprise économique post-Covid au Maroc, baptisé Morocco Economic Recovery Report. Réalisée en partenariat avec l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), l’étude du cabinet d’intelligence économique et de conseil propose un état des lieux de la situation économique du royaume nord-africain et présente de manière synthétique les efforts déployés par le gouvernement pour sortir de la crise ainsi que les initiatives du secteur privé pour stimuler les activités et notamment attirer les investissements directs à l’étranger (IDE).
Les opportunités présentes dans les secteurs clés de l’économie occupent également une place de choix dans ce nouveau rapport, qui consacre toute une partie aux secteurs porteurs, à savoir l’agro-industriel, le secteur pharmaceutique, l’aéronautique et l’automobile ainsi qu’aux nouvelles technologies et à l’offshoring qui, grâce à la stratégie de digitalisation menée par le Royaume ces dernières années et à l’accélération de la transformation numérique observée en réponse à la crise du Covid-19, offrent de solides perspectives de croissance.
Si le Royaume du Maroc a été fortement impacté par la crise économique liée au Covid-19, connaissant sa première récession depuis 1997, le pays devrait, selon les projections, renouer rapidement avec la croissance.
La Banque Africaine de Développement et le Fonds Monétaire International (FMI) prévoient tous deux une croissance de 5,3% en 2021, puis autour de 3,5% à 3,9% jusqu’à 2026.
Le gouvernement marocain a rapidement mis en place une série de mesures destinées à soutenir l’économie, notamment les PME, inscrivant la relance dans une stratégie de développement à plus long terme qui prévoit une protection sociale accrue, notamment grâce à la formalisation du marché du travail engagée par les autorités ou à la généralisation de la couverture médicale d’ici fin 2022, et fait le choix d’un projet de croissance durable et inclusif.
Le gouvernement a pris des mesures importantes et nécessaires pour sortir le pays de la crise mais le secteur privé joue également un rôle capital, notamment pour ce qui est d’attirer les investissements directs étrangers.
La promotion des investissements directs à l’étranger au Maroc est plus que jamais d’actualité, comme en témoigne le lancement il y a quelques semaines de la nouvelle marque de la destination d’investissement Maroc.
Baptisée Morocco Now, cette dernière s’inscrit dans une politique gouvernementale volontariste visant à encourager l’investissement, a souligné le Directeur Général de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations, Youssef El Bari, qui déclare : « À travers cette nouvelle identité, le Royaume vise à inviter les investisseurs à profiter d’une nouvelle plateforme d’investissement, caractérisée par la concurrence. »
Et d’ajouter « Nous espérons que la relance économique que vit le Maroc actuellement sera accompagnée d’une arrivée croissante des flux d’IDE. »
Le renforcement de l’orientation africaine du Maroc, qui a déposé une demande d’adhésion à la CEDEAO en 2017, et l’entrée en vigueur de la Zone de Libre-Échange Continental en Afrique (Zlecaf) en janvier 2021 devraient aussi avoir un impact sur l’attractivité du Maroc pour les investisseurs.
Enfin, le rapport consacré à la reprise économique post-Covid au Maroc, baptisé Morocco Economic Recovery Report examine la stratégie marocaine d’adoption des critères environmentaux, sociaux et de gouvernance, des critères essentiels pour un pays désireux d’asseoir sa position en tant qu’acteur clé des énergies renouvelables en Afrique.
La Directrice Générale d’OBG pour l’Afrique, Karine Loehman, se réjouie de la parution de ce nouveau rapport en collaboration avec l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations.
« Le Maroc a su tirer les leçons de la pandémie, les intégrant à son nouveau modèle de développement dévoilé au printemps, dans lequel le renforcement du capital humain et la création d’emploi vont de pair avec la modernisation et la diversification de l’économie.
Son dynamisme n’est plus à prouver et de nouvelles opportunités d’investissement se dessinent dans de nombreux secteurs, » a-t-elle déclaré.