vendredi, novembre 22, 2024
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Bloqués en France, des dizaines de saisonniers marocains appellent à l’aide

Bloqués en France, des dizaines de saisonniers marocains appellent à l’aide




Une soixantaine de saisonniers marocains se retrouvent bloqués en France à cause des restrictions sanitaires.

Un responsable associatif appelle les autorités marocaines à faciliter leur rapatriement vers le Royaume du Maroc.

« Une cinquantaine ou soixantaine de Marocains sont venus sous contrat de quatre mois pour travailler dans les récoltes de pommes et autres fruits.

Ce qu’ils ont gagné en quatre mois, ils sont en train de le gaspiller et vont rentrer chez eux sans rien », fait savoir à H24 info Abderrahmane El Alaoui, président de l’Union des commerçants de Bellefontaine (UCB) à Toulouse.

Ils font face à la difficulté pour rentrer au Maroc à cause des restrictions sanitaires. « On ne sait pas à qui s’adresser et la plupart de ces personnes sont illettrées.

Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas d’initiative du ministère des Affaires étrangères ou autres autorités pour faire rapatrier ces gens », s’indigne-t-il.




Après la suspension des vols au départ et à destination du Maroc le 29 novembre dernier, seuls les vols spéciaux soumis à autorisation sont opérés.

La semaine dernière, les autorités marocaines ont autorisé le rapatriement des Marocains, ainsi que leurs conjoints et enfants qui résident dans le royaume et qui ont quitté le territoire le 1ᵉʳ octobre dernier.

Ces saisonniers ne sont pas concernés par cette mesure, car ils s’étaient rendus en France en août dernier. Par conséquent, il leur est difficile d’obtenir un vol de rapatriement.

Certains d’entre eux ont tenté en voyageant en voiture de Toulouse à Lisbonne. Sans succès. « Ils se sont fait refoulés », regrette Abderrahmane El Alaoui. D’autres démarches ont été également entreprises.

« On a également contacté quatre consulats, deux à Marseille, et ceux de Montpellier et de Toulouse.

Ils nous ont dit qu’ils ont fait le nécessaire auprès de leur hiérarchie. Pour le moment, nous n’avons pas de visibilité », poursuit-il.