vendredi, avril 26, 2024
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Maroc: le déficit commercial à 181,01 milliards de dirhams à fin novembre

Le déficit commercial à 181,01 milliards de dirhams à fin novembre (Office des changes)




Le déficit commercial du Royaume du Maroc s’est établi à 181,01 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre 2021, en hausse de 26,4% par rapport à la même période de 2020, selon l’Office des changes. Ce déficit résulte d’une augmentation des importations (+24% à 474,16 milliards de dirhams) plus importante que celle des exportations (+22,5% à 293,15 milliards de dirhams), explique l’Office des changes dans son dernier bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, notant que le taux de couverture s’est situé à 61,8%. L’accroissement des importations de marchandises fait suite à la hausse des achats de la totalité des groupes de produits.




Principalement, des produits finis de consommation (+26,31 milliards de dirhams), des produits énergétiques (+22,15 milliards de dirhams) et des demi produits (+20,13 milliards de dirhams), indique la même source. Le bulletin fait, en outre, ressortir qu’à fin novembre 2021, les exportations de marchandises se situent à 293,15 milliards de dirhams contre 239,37 milliards de dirhams un an auparavant, soit une hausse de 22,5% ou +53,77 milliards de dirhams. Ainsi, les achats des produits finis de consommation continuent leur hausse pour atteindre 111,76 milliards de dirhams à fin novembre 2021 contre 85,45 milliards de dirhams à fin novembre 2020, soit une hausse de 30,8%.




De son côté, la facture énergétique a augmenté de 49,3%, en raison de la hausse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils (+10,73 milliards de dirhams) suite à un accroissement des prix de 39,1%, conjugué à l’élévation des quantités importées de 9,2%. Les importations de ce produit à fin novembre 2021 demeurent, toutefois, inférieures à celles affichées durant la même période en 2018 et en 2019, précise l’Office des changes. Pour ce qui est des exportations, leur accroissement concerne l’intégralité des secteurs, essentiellement le secteur des phosphates et dérivés (51,9%), celui de l’automobile (12,8%) et celui de l’agriculture et agroalimentaire (10,2%).