mardi, avril 23, 2024
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Nouvel an amazigh comme fête nationale: l’Assemblée mondiale saisit le roi Mohammed VI

Nouvel an amazigh comme fête nationale : l’Assemblée mondiale saisit le roi Mohammed VI




À l’approche du Nouvel an amazigh, l’Assemblée mondiale amazighe a adressé une lettre au roi Mohammed VI et au chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, appelant l’exécutif à reconnaître cette célébration en tant que fête nationale.

Ce vendredi, le président de l’assemblée, Rachid Raha a déposé la lettre destinée au souverain au Palais royal de Rabat, indique l’instance dans un communiqué.

Dans sa lettre, l’Assemblée mondiale amazighe explique son recours par le fait que le roi Mohammed VI soit «chef de l’État et symbole de l’unité de la nation, garant de sa pérennité et de sa stabilité, qui veille au respect de la Constitution du Royaume et des traités et conventions internationaux».

«Vous avez plus d’une fois affirmé votre vif désir de reconnaître toutes les composantes de l’histoire collective et de l’identité culturelle nationale du Maroc, qui s’est formée à partir de multiples affluents culturels».

C’est ce que rappelle la lettre qui fait notamment référence au discours royal d’Ajdir du 17 octobre 2001.




«Nous nous tournons vers Votre Majesté avec tout l’espoir de formuler un opportun dahir pour convertir le nouvel an amazigh en une fête nationale et en une journée officielle fériée comme le reste des fêtes nationales et vacances officielles.

Ceci conformément à l’esprit et à la philosophie de la Constitution et en harmonie avec vos nobles discours», plaide l’Assemblée Mondiale Amazighe.

La lettre adresse enfin des «chaleureuses félicitations et meilleurs vœux de santé et de bien-être» au souverain, à l’occasion de l’année grégorien 2022» et de l’année amazighe 2972.

À rappeler que le Rassemblement national des indépendants (RNI), qui préside l’actuel gouvernement, avait déposé, en janvier 2021 à la Chambre des représentants, une proposition de loi préconisant de fixer le 13 janvier pour la célébration de la nouvelle année amazighe.

Une initiative législative qui avait été défendue par Mustapha Baitas, alors député.