vendredi, avril 19, 2024
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Le Maroc a une solution alternative au gaz algérien

Le Maroc a une solution alternative au gaz algérien




Après le non-renouvellement par les autorités algériennes du gazoduc Maghreb-Europe (GME) reliant l’Algérie à l’Espagne via le Maroc, les autorités marocaines s’emploient à trouver des solutions alternatives.

Le port de Mohammedia accueillera bientôt le premier terminal méthanier marocain, équipé d’une unité de transformation du gaz liquéfié en gaz naturel. Le Maroc s’active pour s’approvisionner en gaz naturel après l’arrêt du Gazoduc Maghreb-Europe le 1ᵉʳ novembre 2021.

Dans ce sens, l’Agence nationale des ports (ANP) a lancé un appel d’offres portant sur l’actualisation du poste C au port de Mohammedia, en vue d’installer un terminal gazier (Gaz naturel liquéfié) et une unité flottante de stockage et de regézéfication (Floating Storage and Regasification Unit — FSRU-).

Un délai de sept mois sera accordé à l’entreprise qui remportera le marché pour livrer l’étude. Celle-ci est composée de plusieurs sous-missions traitant différents aspects (analyse des données, plan de masse, sécurité, manoeuvrabilité, amarrage, avant-projet, etc.), est-il précisé.




L’ANP fait savoir que le plan directeur portuaire national (PDPN) à l’horizon de 2030 a donné au port de Mohammedia la vocation d’un port énergétique.

« Dans ce cadre et afin d’accompagner la stratégie nationale pour l’approvisionnement du Maroc en gaz naturel et garantir une productivité plus performante du port, l’ANP projette d’étudier l’implantation d’un terminal pour GNL et FSRU », indique-t-elle dans le Cahier des prescriptions spéciales (CPS) qui accompagne la consultation.

Pour rappel, le ministère de l’Énergie avait lancé en avril dernier le premier Appel à manifestation d’intérêt (AMI) ayant trait à la construction d’une unité de transformation du gaz liquéfié en gaz naturel au large du Maroc.

Grâce à cette infrastructure, le royaume pourra importer du gaz naturel liquéfié (GNL) par voie maritime, et le regazéifier pour le distribuer à des clients opérant dans l’industrie, ainsi qu’aux centrales électriques que gère l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE).