vendredi, novembre 22, 2024
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“Sexe contre bonnes notes“: 2 ans de prison ferme pour un professeur d’université

“Sexe contre bonnes notes“ : 2 ans de prison ferme pour le « harceleur » de l’Université de Settat




La chambre criminelle près du tribunal de première instance de Settat, a condamné ce mercredi soir, à deux années de prison ferme, un professeur d’université pénalement responsable dans ce qui est désormais connu sous le scandale de « sexe contre bonnes notes » à l’Université de Hassan Premier de Settat.

Le scandale avait éclaté lorsque des étudiantes avaient révélé des captures d’écran de conversations WhatsApp à caractère sexuel échangées avec l’enseignant universitaire en question.

Cela avait fait tâche d’huile à tel point que le doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques avait fini par présenter sa démission.

L’accusé qui assistait en visioconférence à son procès à partir de la prison agricole de Ali Moumen dans les environs de la ville de Settat, peut toutefois faire appel du jugement dans un délai ne dépassant pas les dix jours dans le passé.




Quant aux auditions de la victime et du témoin, elle ont été recueillies auprès du Tribunal d’Appel de Settat dans la salle n°3 qui les a confrontés à leur dépositions initiales dans le seul but de vérifier la véracité des faits.

L’épouse du mis en cause n’a pas été en reste et a été également de la partie. Elle a été entendue et a renoncé à poursuivre son mari pour infidélité et a dit sa réticence à porter plainte contre lui.

Au cours de l’acte de procédure de la plaidoirie, la défense de l’accusé est intervenue, soulignant que le crime d’agression indécente avec violence et harcèlement sexuel n’est pas établi contre son client, conformément à l’article 503 / 1-2 du Code pénal, de sorte qu’il a demandé la suppression de la violence de l’acte en raison du manque de violence et de la preuve du consentement.

La défense du professeur a demandé au tribunal de réadapter l’acte lié à une relation sexuelle entre un homme marié et une femme.




Ceci selon l’article 432 du code de procédure pénale, avec la preuve de la renonciation de l’épouse, ce qui entraîne l’abandon de la poursuite.

On l’imagine et à son corps défendant, la défense n’a pas été suivie au regard du verdict que d’aucuns estiment léger en rapport au scandale et mouvements déclenchés après faits à travers le Royaume du Maroc.

À titre de rappel, dans ce scandale de « Sexe contre bonnes notes », deux enseignants sont poursuivis en état d’arrestation et deux autres en état de liberté provisoire.

L’accusé principal, comparaissait en ce mercredi devant la cour d’appel de Settat tandis que les quatre autres mis en cause sont poursuivis pour les chefs d’accusation d’attentat à la pudeur avec violence et harcèlement sexuel, incitation à la débauche et discrimination fondée sur le sexe.