vendredi, novembre 22, 2024
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Crise Maroc-Algérie: l’Égypte va-t-elle jouer un rôle de médiateur ?

L’Égypte va-t-elle jouer un rôle de médiateur dans la crise maroco-algérienne ?




La crise maroco-algérienne est l’un des sujets que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi abordera avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, actuellement au Caire dans le cadre d’une visite de travail et de fraternité de deux jours.

C’est du moins ce qu’affirme le général de division Samir Farag. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et son hôte Abdelmadjid Tebboune devraient discuter ce mardi de l’état des relations bilatérales algéro-égyptiennes et de plusieurs questions régionales et continentales, notamment la préparation du prochain sommet de la Ligue des États arabes.

Le différend entre l’Algérie et le Royaume du Maroc sera aussi au menu des discussions entre les deux chefs d’État, rapporte média égyptien Nashat Al-Daihi.

La crise maroco-algérienne perdure au grand dam des deux peuples. L’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc depuis le 24 août dernier. En septembre, elle s’était opposée à toute médiation arabe pour trouver une solution aux tensions avec le royaume.




« La question de la rupture des relations diplomatiques avec le Royaume du Maroc n’est pas et ne sera pas à l’ordre du jour de la réunion ministérielle, et que la décision de rompre les relations diplomatiques ne fera pas l’objet d’une discussion ou d’une délibération.

C’est une décision souveraine, définitive et irréversible », avait déclaré le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra en marge de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères et pendant des réunions consultatives en prélude à cette rencontre.

En octobre dernier, la Mauritanie a affiché sa volonté de jouer le rôle de médiateur entre le Maroc et l’Algérie, si les deux parties le veulent bien.

« Nous sommes disposés, s’ils (Maroc et Algérie, NDLR) venaient à nous le demander, à jouer un rôle de facilitateur », avait déclaré le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani dans une interview accordée au journal français L’Opinion.