vendredi, avril 19, 2024
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Le Maroc accusé d’alimenter l’escalade de la tension avec l’Algérie

Le Royaume du Maroc accusé d’alimenter « dangereusement » l’escalade de la tension avec l’Algérie




Le Royaume du Maroc « alimente dangereusement » l’escalade de la tension dans la région, a déclaré Amar Belani, l’envoyé spécial chargé de la question du Sahara Occidental et des pays du Maghreb au ministère algérien des Affaires étrangères. « Les autorités marocaines violent quotidiennement les accords militaires qui ont été signés par les deux parties au conflit et endossés par le Conseil de sécurité », a critiqué le diplomate algérien dans une déclaration qui a été reprise par l’agence de presse officielle de l’Algérie APS (Algérie Presse Service), réaffirmant le soutien de son pays au processus politique conduit par les Nations unies en vue de trouver une solution pacifique au conflit du Sahara.




Amar Belani accuse aussi le Royaume du Maroc de « commettre des assassinats extrajudiciaires ciblés, visant des civils, par l’utilisation de systèmes d’armes sophistiqués en dehors de leurs frontières internationalement reconnues ». Amar Belani accuse également le Royaume du Maroc de « durcir à l’extrême » sa « politique planifiée de répression et de violations systématiques et massives des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés ». Pour le diplomate algérien, il est nécessaire « d’assurer la protection des habitants du Sahara Occidental », comme « ne cesse d’appeler, mais en vain, dans tous ses rapports successifs », le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres.




Le Royaume du Maroc « est le seul État membre de l’Union africaine qui refuse de ratifier la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples pour […] ne pas avoir à rendre compte des violations… à l’encontre des citoyens sahraouis », a dénoncé le diplomate algérien. Par ailleurs, l’envoyé spécial chargé de la question du Sahara Occidental et des pays du Maghreb au ministère algérien des Affaires étrangères a rappelé que le porte-parole du Front Polisario a « démenti catégoriquement l’existence d’enfants soldats dans les camps sahraouis, objet de campagnes de presse récurrentes véhiculées, à l’international, par certaines ONG et supports électroniques à la solde des chancelleries marocaines ».