« i24 News » met la lumière sur les connexions du polisario avec le terrorisme
« i24 News » met la lumière sur les connexions du polisario avec le terrorisme
La chaîne d’information israélienne «i24 News» a mis la lumière sur les connexions du front polisario avec le terrorisme et le jihadisme au Sahel, soulignant la responsabilité de l’Algérie dans le conflit artificiel autour du Sahara marocain. Dans un épisode de son émission hebdomadaire «Haute Définition» consacré ce mardi à la genèse du conflit autour du Sahara marocain et au rôle néfaste du polisario et de ses mentors algériens dans la région sahélo-saharienne, la chaîne a relevé que le mouvement séparatiste a ouvertement menacé le Royaume du Maroc, en novembre 2021, de commettre des attentats sur son sol. Le polisario est «une milice liée au gouvernement algérien et à des activités jihadistes au Sahel, il a d’ailleurs été avéré qu’une centaine de combattants polisariens avaient rejoint le groupe Al-Qaida», a souligné la chaine d’information en continu.
Le reportage met l’accent sur l’implication de cette milice dans des affaires de corruption, de détournement de fonds, de viol, de génocide et de crimes contre l’humanité. Un reportage intitulé «Front polisario, un confit artificiel», a été diffusé lors de cette émission, revenant notamment sur l’entrée secrète du chef du polisario Brahim Ghali en Espagne en avril 2021, alors qu’il est poursuivi devant la justice espagnole pour viols, crimes contre l’humanité, génocide et torture. Le reportage revient aussi sur la genèse du mouvement séparatiste et pointe la responsabilité de l’Algérie qui entretient ce conflit artificiel autour du Sahara marocain. «i24 News» rapporte en outre les témoignages d’anciens officiers de renseignement espagnols, de Khadijatou Mahmoud, violée par Brahim Ghali, et d’anciens hauts responsables du polisario, entre autres.
Le reportage met l’accent sur les méthodes d’Alger qui, devant les succès diplomatiques du Maroc, prend en otage certains pays européens qui s’approvisionnent en gaz et pétrole algériens. La chaîne aborde aussi les connexions du polisario avec le Hezbollah libanais, l’Iran et les groupes djihadistes au Sahel, des liens révélés au grand jour par l’élimination par la France d’Abou Walid Sahraoui, le djihadiste en chef dans la région du Sahel. «Corruption, détournement de fonds, viols, génocide, crimes contre l’humanité : le CV du front polisario est chargé», affirme i24 News, donnant la parole à des victimes du polisario et anciens détenus dans les geôles de Tindouf, comme Fadel Breika, ancien membre du mouvement séparatiste et réfugié politique, dont le témoignage dénonce la torture et les crimes contre l’humanité perpétrés par le front soutenu par Alger.