Covid-19: une étude sur Omicron confirme que ce variant est moins dangereux
Covid-19 : La plus large étude menée sur Omicron confirme que ce variant est moins dangereux
En Angleterre, la plus grande étude jamais menée sur le variant Omicron du coronavirus covid-19 a été menée entre le 22 novembre 2021 et le 9 janvier 2022, durant laquelle plus de 1,5 million de cas positifs au Covid-19, dont 1 million au variant Omicron, soit 37% de l’ensemble des cas dans le pays durant cette période. Financée par les institutions nationales de santé (Medical research council, National institute for health research, etc.) l’étude, a permis de déterminer précisément quels sont les risques d’hospitalisation et de morts qui sont causés par le variant Omicron par rapport à Delta, que ce soit selon le statut vaccinal, mais aussi l’âge ou le sexe.
Ainsi, sur l’ensemble des cas étudiés, il ressort que, comparativement avec Delta, le variant Omicron présente 59% moins de chance de conduire à une hospitalisation et 69% moins de chance de décès. Chez les personnes non-vaccinées, les risques d’hospitalisation baissent de 70% et de mort de 80%. Pour l’âge, les risques pour les moins de 10 ans sont sensiblement les mêmes, tandis que les 60-69 ans ont 75% moins de chance d’être hospitalisé à cause d’Omicron que Delta. Cependant, si le variant est moins dangereux pour les non-vaccinés, cet effet est contrebalancé par la baisse relative de l’efficacité de la vaccination par rapport au variant Delta.
Malgré cette réduction d’efficacité des vaccins, l’étude souligne la forte protection qu’offre une dose booster avec un vaccin ARN messager, représentant une réduction de 70% du risque d’hospitalisation ou de décès, faisant toujours de la vaccination le meilleur moyen de lutter contre les effets du Covid-19. Alors, eu égard de cette réduction du risque et de la généralisation de la vaccination et de l’administration de booster, l’étude conclut que l’objectif «vivre avec le COVID» en l’absence d’interventions de santé publique socialement et économiquement perturbatrices devient envisageable, «tant que les variants futurs présenteront une gravité réduite de la même manière».