vendredi, novembre 22, 2024
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L’Espagne discute avec le Maroc pour la réouverture des liaisons maritimes

L’Espagne discute avec le Maroc pour la réouverture des liaisons maritimes




Les relations avec le Royaume du Maroc s’améliorent à un rythme convenable, selon le ministère espagnol des Affaires étrangères qui souligne que l’Espagne a opté pour la discrétion pour éviter de ruiner les efforts déployés.

« Les choses s’améliorent au rythme auquel elles doivent s’améliorer », indiquent des sources du ministère espagnol des Affaires étrangères à Europa Press, soulignant que l’Espagne et le Maroc sortent progressivement « d’une crise très profonde » et travaillent à rétablir les relations sur de nouvelles bases, comme l’ont soutenu le roi Mohammed VI en août dernier, et plus récemment, en janvier, le roi Felipe VI. L’Espagne entretient des relations « fluides » avec le Maroc.

C’est ce qu’a déclaré José Manuel Albares, le ministre espagnol des Affaires étrangères, assurant avoir des contacts réguliers avec son homologue marocain, Nasser Bourita. Mais le plus dur, reste la « restauration de la confiance », précisent les mêmes sources, ajoutant qu’en règle générale, une telle entreprise « peut prendre des années ».




Les sources espagnoles évitent d’entrer dans les détails des négociations en cours avec le Royaume du Maroc, mais rassurent que l’Espagne poursuit sa politique de « la main tendue » envers le Royaume du Maroc pour continuer à avancer sur des questions d’intérêt comme la reprise des liaisons maritimes avec les ports espagnols.

De même, elles soutiennent que le gouvernement est toujours « prêt à écouter ses partenaires qui ont besoin de son aide », faisant allusion à la décision de l’Espagne d’aider le Maroc à importer du gaz.

Les mêmes sources ne précisent pas si l’Algérie a été informée de cette décision, indiquant simplement qu’elle est le principal fournisseur de l’Espagne en gaz, et que le gouvernement souhaite « entretenir les meilleures relations possibles » tant avec l’Algérie qu’avec le Maroc.

Mais cette décision pourrait irriter l’Algérie qui a rompu en août ses relations diplomatiques avec le Maroc et fermé, fin octobre, le gazoduc Maghreb-Europe (GME), mettant en difficulté l’Espagne et le Maroc en matière d’approvisionnement en gaz.