vendredi, novembre 22, 2024
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Les Marocains bientôt privés d’IPTV ?

Les Marocains bientôt privés d’IPTV ?




Les Marocains, friands d’IPTV, pourraient ne pas suivre les matchs de football, notamment les rencontres de Ligue des Champions à cause d’une ordonnance du tribunal judiciaire de Paris. Canal + et beIN Sports, diffuseurs de la Ligue des Champions avec RMC Sport, ont obtenu à travers une ordonnance du tribunal judiciaire de Paris l’obligation pour les fournisseurs français d’accès à internet de « bloquer l’accès aux sites web frauduleux, qui mettent à disposition des flux illégaux et non autorisés de matchs de Ligue des champions ».

La nouvelle loi permet aux diffuseurs d’agir en référé pour obtenir rapidement le blocage des sites et adresses illicites. En conséquence, les Marocains, amoureux du ballon rond et utilisateurs d’IPTV pourraient être privés de matchs.

Seuls ceux qui paient ou prennent un abonnement TV légal le pourront. Cette ordonnance du tribunal est une victoire pour les diffuseurs de la Ligue des Champions.




« C’est une avancée majeure dans la lutte contre le piratage audiovisuel en France et l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) fait un excellent travail », estime Céline Boyer, responsable de la protection des contenus au sein du groupe Canal + qui a obtenu ces derniers jours le blocage de plusieurs sites diffusant illégalement du Top 14.

« beIN Sports poursuit sa lutte contre le piratage aux côtés des ayants droit, des diffuseurs officiels et de l’ARCOM (qui a le pouvoir d’étendre les mesures de blocage à tous les sites pas encore identifiés dans l’ordonnance mais qui tenteront de transmettre illégalement a posteriori la Ligue des Champions durant la saison)  », a réagi Caroline Guenneteau, directrice juridique adjointe de beIN Media Group.

Elle est persuadée que « cette succession d’actions et de mesures de blocage prises par les FAI (fournisseurs d’accès à internet) va rapidement réduire significativement l’accès vers des sites frauduleux, moins de deux mois après l’entrée en vigueur de la loi ».