Grosses pertes pour l’Algérie depuis la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe
Grosses pertes pour l’Algérie depuis la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe
Le refus de renouvellement du gazoduc Maghreb-Europe traversant le Royaume du Maroc arrivé à expiration le 31 octobre 2021 porte préjudice à l’Algérie.
Déjà de lourdes pertes financières enregistrées. La fermeture par l’Algérie du gazoduc Maghreb-Europe (GME) entraîne de lourdes pertes financières pour le voisin de l’Est, fait savoir l’agence de presse fédérale russe FAN, sans toutefois préciser le montant des pertes.
Le pays d’Abdelmadjid Tebboune se trouve confronté à des problèmes techniques qui sont liés à ses projets d’étendre la capacité du gazoduc Medgaz.
En conséquence, on observe une « hausse du coût du transport à mesure que la demande augmente et que la crise énergétique s’aggrave en Espagne et dans toute l’Europe ».
Déjà, il y a des accusations. L’Espagne accuse l’Algérie de ne pas avoir respecté sa promesse de lui fournir du gaz en quantités suffisantes, précise la même source.
Son partenaire qui a l’obligation d’assurer des exportations à volume égal, se voit contraint de doubler le nombre de méthaniers.
Une contrainte qui ne s’imposerait pas si l’Algérie n’avait pas fermé le gazoduc Maghreb-Europe.
Selon les autorités espagnoles, la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe a engendré des perturbations récurrentes dans la chaine d’approvisionnement via les solutions de remplacement qui sont proposées par l’Algérie.
Ce sont des difficultés qui ont poussé l’Espagne à se tourner vers d’autres fournisseurs de gaz, notamment les États-Unis d’Amérique.