vendredi, novembre 22, 2024
Faits divers

Un témoignage aurait pu innocenter Omar Raddad

Un témoignage aurait pu innocenter Omar Raddad




Dans « Ministère de l’Injustice », le livre qui paraîtra le 16 mars, les auteurs font une révélation qui aurait pu innocenter l’ex-jardinier marocain Omar Raddad condamné puis gracié en 1996 sans être innocenté pour la mort de Ghislaine Marchal, tuée le 23 juin 1991 à Mougins (Alpes-Maritimes).

Omar Raddad, innocent !

Dans ce livre, Jean-Michel Décugis, Pauline Guéna et Marc Leplongeon mettent en lumière une enquête menée par les gendarmes au début des années 2000.

Notamment une piste tout à fait crédible qui aurait été “oubliée”.

« En septembre 2002, une femme aurait pris contact avec un lieutenant-colonel de gendarmerie de Marseille pour faire des révélations ».




C’est que que racontent les auteurs de l’ouvrage. Selon les confidences de cette femme, Ghislaine Marchal aurait été assassinée lors d’un cambriolage le 23 juin 1991.

« Si les éléments recueillis peuvent être corroborés avec l’environnement de l’affaire et les constatations de l’époque, ceux-ci pourraient innocenter définitivement le dénommé Raddad Omar », met en lumière un procès-verbal de synthèse consulté par Le Parisien et datant du 12 février 2004.

Les auteurs seraient deux frères notamment un dénommé Martial, qui aurait connu la victime dans une pizzéria tenue par un « homme de paille de Martial ».




Selon les auteurs de « Ministère de l’Injustice », les gendarmes, en enquêtant, ont eu confirmation du profil peu recommandable de Martial.

« Les informations confiées […] sur les circonstances du meurtre de Madame Marchal semblent réelles, incontournables et avérées », peut-on lire dans un PV du 10 juin 2003.

« Ces incroyables révélations reviennent à dire que la justice a privé Omar Raddad d’une chance de faire reconnaître son innocence, a indiqué l’avocate du jardinier depuis 2008 Sylvie Noachovitch.

[…] À tout le moins de présenter des éléments nouveaux de nature à faire naître le doute sur sa culpabilité ».