Le « polisario » accuse l’Espagne de «succomber au chantage» du Maroc
Le groupe séparatiste armé (par l’Algérie) qui se fait appeler « polisario » accuse l’Espagne de «succomber au chantage» du Maroc
Le Front Polisario a accusé, ce vendredi, l’Espagne de «succomber au chantage et à la politique de la peur utilisée par le Maroc».
Dans une première réaction après la lettre du chef de l’exécutif espagnol, Pedro Sánchez au roi Mohammed VI et la réaction du gouvernement espagnole, relayée par la presse ibérique, le mouvement séparatiste armé a également critiqué le fait que la nouvelle position espagnole «ne correspond pas à la responsabilité politique et juridique de l’Espagne et qu’elle conditionnera son rôle dans la résolution du conflit».
«La position exprimée par le gouvernement espagnol contredit absolument la légitimité internationale. Les Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union Européenne, la Cour Internationale de Justice, la Cour de justice de l’UE et toutes les organisations régionales et continentales ne reconnaissent, toutes, aucune souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental», indique le Front séparatiste armé dans son communiqué relayé par son agence de presse.
Pour le mouvement séparatiste armé de Brahim Ghali, la nouvelle position espagnole «contient des éléments très dangereux, tels que la référence à la proposition marocaine comme « la plus sérieuse, réaliste et objective », en soutien clair à l’approche unilatérale, en contradiction avec la légitimité , le droit international et le libre exercice démocratique du peuple sahraoui son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance».
Et de pointer une position qui «affecte tout rôle éventuel de l’Espagne dans le règlement du différend sur la décolonisation au Sahara Occidental, et les efforts actuels pour relancer et revitaliser le processus de paix par les Nations Unies».
Le Front séparatiste armé qui se fait appeler « polisario » a enfin appelé «les forces politiques espagnoles et à tous les peuples d’Espagne, à faire pression sur le gouvernement espagnol afin qu’il corrige cette grave erreur et oblige Madrid à assumer ses responsabilités.