Exportation de phosphates: l’Algérie veut concurrencer le Maroc
L’Algérie veut concurrencer le Maroc sur l’exportation de phosphates
L’Algérie a annoncé, mardi, la signature d’un accord avec deux sociétés chinoises pour créer «Algerian Chinese Fertilizers Company (ACFC)», une société anonyme algéro-chinoise spécialisée dans les engrais et les phosphates.
Cité par l’agence de presse de son pays, le PDG de Sonatrach, Taoufik Hakkar, a ainsi affirmé que ce «projet intégré de phosphate» permettra à l’Algérie de devenir «l’un des principaux pays au monde dans l’exportation d’engrais».
Actuellement, l’Algérie produit près de 3 millions de tonnes d’urée, rappelle le responsable qui assure qu’avec ce projet, le voisin de l’Est produira «plus de 6 millions de tonnes de produits phosphatés par an».
Taoufik Hakkar a assuré que le projet reste «très important» en termes d’investissement, avec 7 milliards de dollars, ajoutant qu’il «mobilisera beaucoup de ressources financières, humaines et techniques et aura des effets sociaux et économiques», notamment dans l’est du pays.
La partie algérienne détiendra 56% des actions de la société algéro-chinoise d’engrais, tandis que 44% appartiendront à la partie chinoise, via les sociétés «Wuhuan» et «Tian’an».
À travers ce projet, l’Algérie cherche visiblement à concurrencer le Royaume du Maroc; ce sera une chose très difficile à faire (impossible à vrai dire) car rappelons que le Royaume du Maroc dispose, en effet, des plus grandes réserves mondiales de phosphates (au moins 70%…).