samedi, avril 27, 2024
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Sahara marocain: réaction de l’Algérie aux propos du chef de la diplomatie espagnole

Sahara marocain: réaction de l’Algérie aux propos du chef de la diplomatie espagnole




Une brouille diplomatique s’installe progressivement entre l’Espagne et l’Algérie.

Cette dernière a réagi aux propos tenus par José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération en réaction à la déclaration du président algérien Abdelmadjid Tebboune sur le changement de position de l’Espagne sur le Sahara marocain.

« Les propos désobligeants tenus par le ministre Albares en réaction à la déclaration du président de la République Abdelmadjid Tebboune, sont lamentables et totalement inacceptables », a réagi Amar Belani, Envoyé spécial chargé du Sahara occidental et des pays du Maghreb auprès de TSA.




Selon lui, ces propos « ne contribueront certainement pas à un retour rapide à la normale dans les relations bilatérales et le ministre espagnol devra en assumer les conséquences ».

Le diplomate algérien affirme par ailleurs que le chef de la diplomatie espagnole a tenté de revenir sur ses propos, mais c’était peine perdue.

« Son département ministériel a beau démarcher la presse espagnole pour essayer de rectifier le tir, nous disposons de l’enregistrement sonore qui confirme que le ministre a bien tenu des propos offensants qui sont aux antipodes de la correction et de la bienséance protocolaire », a-t-il dit.

Samedi, le président algérien avait accordé une interview à deux médias algériens.




Le président algérien a fustigé lors de cette interview le comportement du président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez qui a changé la position de son pays sur le Sahara.

« Nous avons de très solides liens avec l’État espagnol mais le chef du gouvernement (Pedro Sanchez, NDLR) a tout cassé », avait-il dit.

La diplomatie espagnole n’a pas manqué de réagir à ces propos.

« Je ne vais pas alimenter des polémiques stériles mais l’Espagne a pris une décision souveraine dans le cadre du droit international et il n’y a rien d’autre à ajouter », a déclaré lundi José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération lors de son passage sur la radio Onda Cero.