vendredi, novembre 22, 2024
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Chat tué par un chien à Fès: un avocat dépose une plainte contre la maîtresse

Chat tué par un chien à Fès: un avocat dépose une plainte contre la maîtresse




Des ennuis judiciaires en perspective pour la maîtresse ayant incité son chien à tuer un chaton à Fès. Youssef Rharib, unique avocat spécialisé en matière des droits des animaux au Maroc, a décidé de déposer une plainte contre elle. Dans une déclaration à SNRTnews, Youssef Rharib a fait part de sa décision de déposer une plainte et de poursuivre en justice la jeune femme qui a publié une vidéo dans laquelle on la voit inciter son chien à tuer le chaton à Fès. Cette décision fait suite aux nombreux appels des internautes marocains à poursuivre cette femme. Mais rétablir la justice dans un cas pareil signifie remédier à un « handicap légal », note l’avocat.




« À part quelques articles, qui en fait protègent les intérêts des humains “propriétaires”, il n’existe réellement pas des lois ou de châtiments adaptés à la gravité des crimes commis chaque jour contre des êtres impuissants », fait-il valoir. Fort de ce manque juridique, Youssef Rharib mise sur une étude approfondie. Il est question de cerner les circonstances de l’incident, d’identifier la meilleure façon d’approcher le dossier et d’élaborer un montage légal de l’affaire. « Le dossier consiste en deux volets », explique l’avocat spécialisé en matière des droits des animaux au Maroc. « Nous trouvons dans le Code pénal les articles de 601 à 603.




Ils prévoient une amende maximale de 1 200 dirhams », précise-t-il. Selon l’homme de droit, les dispositions de ces articles restent toutefois limitées, car elles protègent les intérêts des humains propriétaires, et ne font pas de l’animal le sujet qui est véritablement protégé. L’avocat spécialisé Youssef Rharib entend alors baser son argumentaire sur la déclaration internationale des droits de l’animal. L’article 3 de ce texte stipule dans son troisième article qu’«  aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels » et que « l’animal mort doit être traité avec décence », ainsi que sur d’autres volets juridiques.