Lutte contre le trafic d’armes: les efforts du Maroc mis en avant au Caire
LUTTE CONTRE LE TRAFIC ET LA PROLIFÉRATION ILLICITES DES ARMES : LES EFFORTS DU MAROC MIS EN AVANT AU CAIRE
Les efforts du Maroc dans la lutte contre le trafic et la prolifération illicites des armes légères et de petit calibre ont été mis en avant lors d’une Conférence internationale qui se tient actuellement au Caire.
La délégation marocaine a souligné, au cours des travaux de cette conférence, organisée en coopération entre la Ligue des États arabes, l’Interpol, l’Organisation mondiale des douanes et le Programme d’enquête sur les armes légères, la participation active du Royaume du Maroc à la première phase du programme de coopération entre la Ligue des États arabes et l’Union européenne relatif à la lutte contre le trafic et la prolifération illicites des armes légères et de petit calibre.
La délégation a affirmé que le Maroc poursuit une politique ouverte sur son environnement international et régional et interagit avec toutes les initiatives visant à renforcer les mécanismes de lutte contre les phénomènes criminels, notamment ceux liés aux armes à feu, notant que le Royaume considère la coopération dans le domaine du renforcement des capacités comme un point d’entrée clé pour y faire face.
Elle a indiqué que dans l’objectif d’activer les exigences du programme, le Maroc a pris l’initiative de fournir à la Ligue arabe les besoins et les priorités au niveau national, qui sont particulièrement relatifs au contrôle international des transferts d’armes légères et moyennes, la lutte contre les flux d’armes illicites, l’identification et l’arrestation des sources de ces armes, le désarmement, la démobilisation et la réintégration, la fourniture d’informations liées aux armes légères et de petit calibre et le renforcement de leur contrôle.
La délégation marocaine a rappelé qu’en exécution des engagements internationaux du Maroc dans ce domaine, un stage de formation a été organisé à Rabat en février 2020 au profit des secteurs et services nationaux concernés par les armes, incluant notamment le traçage des armes légères et de petit calibre, la gestion et la sécurité des armes et des munitions et le contrôle des frontières.
Elle a fait savoir que le Maroc a soumis aux autorités compétentes du Secrétariat général de la Ligue des États arabes une proposition pour accueillir l’un des ateliers programmés dans le cadre de la deuxième phase du programme de coopération entre la Ligue des États arabes et l’Union européenne relatif à la “lutte contre le trafic et la prolifération illicites des armes légères et de petit calibre”, qui a été lancé lundi au Caire.
D’autre part, la délégation marocaine a souligné que la lutte contre le trafic illicite d’armes à feu en tant qu’aspect de la criminalité transnationale organisée nécessite le renforcement des moyens de coopération internationale et régionale dans ce domaine, notamment dans son aspect technique.
À cet égard, elle a fait remarquer que l’Assemblée générale des Nations Unies avait exhorté les États parties à coopérer entre eux et avec les organisations internationales compétentes, selon qu’il convient.
Ceci afin que les États parties puissent recevoir, sur demande, la formation et l’assistance technique nécessaires pour accroître leur capacité à prévenir, combattre et éradiquer la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de leurs pièces, éléments et munitions.
Le Maroc a participé à cette conférence avec une délégation composée de responsables des Forces armées royales (FAR), du ministère de l’Intérieur et de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
L’organisation de cette conférence s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du projet de coopération entre la Ligue des États arabes et l’Union européenne dans le cadre du dialogue stratégique entre les deux organisations, et vise à échanger les expériences et les bonnes pratiques afin de renforcer la capacité des États membres de la Ligue des États arabes à lutter contre la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre, notamment leur possession par des terroristes et des criminels.