Maroc: commémoration du 68ème anniversaire de la Journée Nationale de la Résistance
COMMÉMORATION À GUELMIM DU 68ÈME ANNIVERSAIRE DE LA JOURNÉE NATIONALE DE LA RÉSISTANCE
La délégation régionale du Haut Commissariat aux anciens combattants et anciens membres de l’armée de libération de Guelmim-Oued Noun, a organisé, samedi, un meeting à l’occasion de la célébration du 68ème anniversaire de la Journée nationale de la résistance, qui coïncide avec la commémoration de la disparition du Martyr Mohamed Zerktouni, et du 66è anniversaire du recueillement de Feu SM Mohammed V sur la tombe de cette figure de proue de la résistance au cimetière Chouhada à Casablanca.
S’exprimant à cette occasion, le délégué régional du Haut commissariat à Guelmim-Oued Noun, Lahcen Ben Yahia, a souligné que cette rencontre se veut l’occasion de commémorer un événement phare de l’histoire de la résistance nationale et de la lutte du peuple marocain, sous la conduite du Glorieux Trône Alaouite, pour le recouvrement de l’indépendance.
Et le responsable d’ajouter que la commémoration de cet anniversaire se veut une reconnaissance des sacrifices énormes consentis par les martyrs de la lutte nationale, dont fait partie feu Zerktouni, qui s’est donné la mort le 18 juin 1956, après son arrestation par les autorités coloniales.
Il a rappelé que deux ans après le décès de ce martyr, feu SM Mohammed V est allé, au cimetière Chouhada à Casablanca, se recueillir sur la tombe de ce grand résistant, à l’occasion du deuxième anniversaire de sa disparition, un geste d’une très grande valeur symbolique, qui a apporté une nouvelle démonstration de la symbiose entre le Trône et le Peuple.
À travers la célébration de cette journée nationale, a-t-il enchaîné, la famille de la résistance ambitionne de mettre en relief la portée et les grands moments de cet évènement et, partant, de permettre aux générations montantes d’en tirer les enseignements nécessaires afin qu’elles puissent s’imprégner des valeurs de sacrifice, de patriotisme et de citoyenneté positive qu’incarne cette épopée glorieuse.
Pour sa part, le chercheur en histoire contemporaine, Hassan Tikabdar, s’est attardé sur les pressions qu’a subies le Royaume du Maroc sur les plans militaire, diplomatique et économique, durant la période de la colonisation française et espagnole, ce qui a conduit à la signature du traité du protectorat en 1912, avant le déclenchement du mouvement de la résistance nationale et le soulèvement du peuple marocain contre l’occupant pour le recouvrement de la liberté et de l’indépendance.