samedi, avril 27, 2024
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Sahara marocain: l’Espagne paiera cher sa crise avec l’Algérie, selon José María Aznar

SAHARA MAROCAIN: L’ESPAGNE PAIERA CHER SA CRISE AVEC L’ALGÉRIE, SELON JOSÉ MARÍA AZNAR

L’ancien chef du gouvernement espagnol, José María Aznar López, a déclaré que l’Espagne sera la grande perdante dans sa crise avec l’Algérie, dénonçant un « échec diplomatique notable » dans la gestion de cette crise par l’actuel Président du gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez Pérez-Castejón.




Invité jeudi sur la chaine Antena 3, José María Aznar a soutenu que le l’Espagne « paiera cher » au plan diplomatique et politique sa décision de soutenir le plan marocain d’autonomie du Sahara, laquelle a conduit à la crise avec l’Algérie.

Pour l’ancien chef du gouvernement espagnol, la gestion de la crise avec ces deux alliés stratégiques de l’Espagne par le gouvernement de Pedro Sánchez, est un « échec diplomatique notable ».

José María Aznar déplore la manière avec laquelle le gouvernement espagnol a changé la position de l’Espagne sur le Sahara marocain, « sans en informer l’opposition, ni tenir de débat parlementaire, ni de référendum pour demander directement l’avis des Espagnols ».

C’est cette décision « inhabituelle » de l’Espagne qui a « provoqué la réaction de notre allié [l’Algérie] avec qui nous avons un accord stratégique que j’ai signé avec le président Abdelaziz Bouteflika en 2003 », a-t-il expliqué.




L’ancien chef du gouvernement espagnol, José María Aznar López, a ajouté que l’actuel Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a « tué cet accord gazier dans un contexte de crise énergétique ».

Selon l’ancien chef du gouvernement espagnol José María Aznar López, l’Espagne tire déjà les conséquences de cette décision. «

Nous en payons déjà le prix en terme de crédibilité, en terme de respect et en terme de considération », a souligné l’ex chef du gouvernement espagnol, José María Aznar López.

Le 8 juin, l’Algérie a suspendu le traité d’amitié avec l’Espagne, en réaction à cette décision de l’Espagne sur le Sahara marocain qu’elle trouve « injustifiée ».

« C’est une violation des obligations légales, morales et politiques », a déclaré le président algérien, Abdelmadjid Tebboune.