vendredi, avril 26, 2024
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José Manuel Albares: la position de l’Espagne sur le Sahara « très claire » et « souveraine »

LE MINISTRE ESPAGNOL DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES: LA POSITION DE L’ESPAGNE SUR LE SAHARA « TRÈS CLAIRE » ET « SOUVERAINE »

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares Bueno, a réaffirmé, samedi, que la position de son pays soutenant le plan marocain d’autonomie pour le Sahara est « très claire » et « souveraine ».




Le Royaume d’Espagne considère l’initiative d’autonomie du Royaume du Maroc comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » autour du Sahara marocain.

« La position du gouvernement espagnol sur le Sahara est très claire et a été confirmée par le président de l’Exécutif, Pedro Sánchez Pérez-Castejón, à Sa Majesté le Roi Mohammed VI », a souligné le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares Bueno.

Le chef de la diplomatie espagnole s’exprimait lors d’une journée qui a été organisée au Congrès des députés espagnol sur le prochain Sommet de l’OTAN.

Le prochain Sommet de l’OTAN se tiendra les 29 et 30 juin à Madrid.




L’Espagne est un pays « libre et souverain » pour prendre ses propres décisions en matière de politique extérieure, a fait valoir le chef de la diplomatie espagnole, précisant que l’Espagne « pense par elle-même ».

Dans ce sens, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération a rejeté « l’ingérence de pays tiers » dans les débats internes concernant la politique extérieure du gouvernement.

Le chef de la diplomatie espagnole a assuré que l’Espagne plaide pour de bonnes relations avec ses pays voisins « sur la base des mêmes principes de respect mutuel, d’égalité souveraine et de non-ingérence dans les affaires intérieures ».

À cet égard, José Manuel Albares Bueno a qualifié de « faux » le débat sur la position de l’Espagne vis-à-vis du Sahara marocain, soulignant que ce débat est motivé par des « intérêts fallacieux ».