jeudi, novembre 21, 2024
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Un couple de Français seul dans un Airbus de 140 places pour rentrer du Maroc

UN COUPLE DE FRANÇAIS SE RETROUVE SEUL DANS UN AIRBUS DE 140 PLACES POUR RENTRER DU MAROC

Thomas et Julie* ont vécu une expérience unique mercredi 13 juillet de retour du Maroc, où ils ont passé une semaine de vacances à Agadir, rapporte Le Progrès.




« Nous attendions dans la salle d’embarquement lorsqu’on est venu nous chercher en nous annonçant qu’il n’y aurait que nous sur le vol ; on a vraiment eu du mal à y croire », s’étonne encore Julie. Avant qu’ils ne pénètrent dans l’avion, 138 sièges étaient vides. « Vous faites partie des rares au monde à qui c’est arrivé », a estimé le commandant de bord. Ce dernier et les hôtesses de l’air étaient aux petits soins de ce couple originaire de l’Ain. « On a vraiment eu le sentiment d’être des privilégiés, on a été traités comme des VIP », reconnaît Julie.




Son époux Thomas témoigne : « Elles ont rendu ce moment unique, adressant par exemple leurs annonces au micro à « nos deux charmants passagers. Elles nous ont même offert un repas au champagne. On a un peu hésité, mais l’événement le méritait bien ». Ce retour en France hors classe s’explique par l’annulation d’un vol Transavia entre Agadir et Lyon. « Nous nous étions préenregistrés la veille sans aucun problème ; ce n’est qu’à notre arrivée à l’aéroport mercredi matin que nous avons appris que le vol avait été annulé », explique Julie.




Transavia avait oublié de prévenir par mail une dizaine de voyageurs dont ce couple de l’annulation de ce vol. C’est ainsi qu’un avion affrété en urgence par Air France, qui devaient exclusivement permettre aux voyageurs au départ de Roissy de se rendre à Agadir après l’annulation de leur vol Transavia, pour cause de grève et qui n’avait pas prévu d’accueillir de passagers lors de son retour en France a permis à Thomas et Julie de rentrer à Paris. Un voyage dont le coût de carburant s’élève à 8 000 euros alors que le couple est monté à bord avec deux billets à 190 euros, chacun.

* Prénom d’emprunt