Un enfant britannique « traumatisé » après un voyage à Marrakech
UN ENFANT BRITANNIQUE « TRAUMATISÉ » APRÈS UN VOYAGE RATÉ À MARRAKECH
Alors qu’ils sont arrivés à Marrakech à bord d’un vol de la compagnie aérienne Tui, un Britannique et sa famille ne savaient plus où dormir. La compagnie aérienne Tui Fly n’avait pas confirmé leur réservation dans un hôtel de la ville ocre et la famille s’est également retrouvée bloquée dans le royaume du Maroc. Une situation traumatisante pour l’un des enfants.
Un voyage traumatisant et stressant. Ainsi se résume l’expérience de Manjit Hear et de ses deux enfants Jo, 7 ans, et Gyan, 13 ans. Arrivés à l’hôtel Be Live où ils devaient séjourner en toute quiétude, ils apprennent que la compagnie aérienne Tui Fly n’avait pas confirmé leur réservation. Ils ont tenté d’entrer en contact avec la compagnie. Sans succès.
« Nous sommes arrivés à l’hôtel, épuisés et affamés. […] On nous a dit que TUI n’avait pas confirmé notre réservation, nous avons donc rapidement commencé à les appeler, mais nous n’avons pas eu de chance. […] Nous étions assis pendant des heures, ça traînait encore et encore », confie à Deadline News Manjit. Les deux enfants du Britannique ont dû dormir à même le sol dans le hall de l’hôtel.
Avec une autre famille qui se trouvait dans la même situation à cause de la compagnie aérienne Tui Fly, la famille a réussi à trouver une place dans un hôtel voisin à 3 heures du matin. La nuitée a été facturée à 650£. Après des dizaines d’appels de la famille Hear, la compagnie aérienne Tui Fly a finalement contacté Manjit en fin d’après-midi le lendemain pour dire qu’il pouvait retourner à l’hôtel Be Live avec ses enfants.
Ce fut une expérience traumatisante pour la famille Hear – surtout Jo – qui a déboursé 3200£ pour ce voyage. « Mon plus jeune a le TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec/sans Hyperactivité) et c’est tout simplement inacceptable qu’il soit laissé dans cette position. Il était ma principale préoccupation. Il était si affligé, le pauvre enfant.
Il était traumatisé. Il est stressé par le moindre changement, donc toute cette incertitude était si difficile pour lui. Il n’arrêtait pas de demander où nous allions dormir cette nuit-là. Il faisait les cent pas dans le hall. Vous ne vous attendez pas à ce genre de stress pendant les vacances », se désole Manjit Hear.
« Je n’ai aucun doute dans mon esprit que si nous n’avions pas trouvé notre propre logement, nous aurions dormi dans le hall toute la nuit. […] C’était un cauchemar. Nous avons perdu toute la première nuit à essayer de trouver un endroit où séjourner. […] Ensuite, nous avons perdu le deuxième jour parce que les heures de départ signifiaient que nous avions à peine dormi », a poursuivi le ressortissant Britannique.