vendredi, novembre 22, 2024
InternationalSociété

Pays-Bas: les demandeurs d’asile marocains dorment dans la rue

PAYS-BAS: LES DEMANDEURS D’ASILE MAROCAINS DORMENT DANS LA RUE

Les demandeurs d’asile marocains et d’autres nationalités comme la Tunisie et la Turquie se voient contraints de dormir devant l’entrée du centre surpeuplé d’accueil de réfugiés de Ter Apel, dans le nord des Pays-Bas.




Depuis quelques jours, ils sont plus de 700 migrants à dormir sur un sol boueux devant les portes du centre Ter Appel dans l’espoir de remplir les formalités.

En cause, de longues files d’attente. « Je suis ici depuis 10 jours et je n’ai même pas encore pris une douche », confie un demandeur d’asile.

Les pays de provenance de ces demandeurs d’asile aux Pays-Bas sont: la Syrie, le Nigeria, la Palestine, le Maroc, l’Érythrée, la Tunisie,… (entre autres).

Face à la situation, un autre demandeur d’asile a appelé les autorités néerlandaises à autoriser les personnes ayant de la famille dans le pays à rester avec elles pendant le traitement de leur dossier.

« Nous n’avons pas d’espace pour dormir… pourquoi ne prennent-ils pas simplement nos e-mails et nos numéros de téléphone et nous contactent-ils lorsqu’ils sont prêts à terminer la procédure ? », a-t-il suggéré.




« Certains d’entre nous sont déprimés. Nous ne nous attendons pas à ce que les femmes et les enfants fassent face à ce genre de situation. Ce n’est pas acceptable », a-t-il ajouté.

« Les gens qui sont en bonne santé deviendront malades ici », a déclaré Judith Sargentini, la directrice de l’organisation non gouvernementale médicale humanitaire internationale « Médecins sans frontières ».

Judith Sargentini décrit des conditions “inhumaines” (absence de douches et de toilettes propres).

L’organisation « Médecins sans frontières » a mis en place vendredi un « hôpital sur roues » pour accueillir de nombreux patients.

Prenant la mesure de la situation, le gouvernement néerlandais a annoncé l’augmentation de la capacité d’accueil du centre Ter Appel et ordonnerait aux autorités régionales d’accueillir davantage de réfugiés.