mardi, avril 23, 2024
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TICAD: la FMEJ et le SNPM dénoncent «l’acte hostile» de la Tunisie

TICAD: LA FMEJ ET LE SNPM DÉNONCENT «L’ACTE HOSTILE» DE LA TUNISIE

TICAD: la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) et le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) dénoncent «l’acte hostile» de la Tunisie




La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a dénoncé l’accueil réservé par le président de la République de Tunisie Kaïs Saïed, au secrétaire général du Front Polisario, dans le cadre du 8ème Sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), une invitation qui a été dénoncée par plusieurs pays africains et même par le Japon. Cet acte qui a visé le Maroc constitue «une déclaration franche d’une position hostile» à son intégrité territoriale, a indiqué le bureau exécutif de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux dans un communiqué.




La Fédération marocaine des éditeurs de journaux considère l’atteinte à l’intégrité territoriale comme un acte condamnable et une atteinte non pas seulement au Maroc, mais au rêve maghrébin d’unité qui ne peut être fondé sur la division, l’émiettement et les manœuvres, lit-on dans le communiqué. La Fédération marocaine des éditeurs de journaux attire l’attention sur la nécessité de refuser ces manipulations qui sont ourdies contre l’unité du Grand Maghreb en portant atteinte à l’intégrité de ses États et de leur souveraineté et c’est ce qui a été concrétisé désormais dans l’acte du Président de la République tunisienne Kaïs Saïed contre le Royaume du Maroc.




La Fédération marocaine des éditeurs de journaux s’est dite «étonnée face à ce qui a été publié, ces derniers jours, par certains médias et organisations professionnelles tunisiens, lesquels critiquent la presse marocaine qui n’a fait que prendre la défense de son pays, de son intégrité territoriale et de sa dignité». Elle a réaffirmé la centralité de l’intégrité territoriale du Maroc et de ses causes suprêmes dans toutes ses positions, approches et relations, comme elle appelle les journalistes des pays maghrébins, surtout en Tunisie sœur, à «défendre l’objectivité politique, éthique et professionnelle et à veiller au respect du sentiment patriotique du peuple marocain».




Pour sa part, le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), a condamné «l’acte hostile» de la présidence tunisienne envers le Maroc, pointant un accueil qui «accentue les tensions entre les pays du Grand Maghreb dans cette conjoncture difficile». Exprimant sa «grande désapprobation» des agissements de la présidence tunisienne, le Syndicat national de la presse marocaine a exhorté l’ensemble des organisations civiles, syndicales et de défense des droits de l’homme, ainsi que toutes les élites des mondes des médias et de la culture, à s’opposer à toutes les manœuvres qui ciblent l’action maghrébine commune, en visant la souveraineté des États et leur intégrité territoriale.