jeudi, novembre 21, 2024
Faits diversInternationalNationalReligionSociété

(Vidéo) L’imam marocain Hassan Iquioussen sera expulsé au Maroc

(Vidéo) L’IMAM MAROCAIN HASSAN IQUIOUSSEN SERA EXPULSÉ AU MAROC

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald moussa Darmanin, a annoncé ce mardi que le Conseil d’État a entériné l’expulsion de l’imam marocain Hassan Iquioussen, réputé proche des Frères musulmans.




« C’est une grande victoire pour la République », a tweeté ce mardi Gérald Darmanin, annonçant la décision du Conseil d’État ayant validé l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen « qui tient et propage notamment des propos antisémites et contraires à l’égalité entre les femmes et les hommes ».

L’imam marocain est né en France il y a 58 ans mais n’a pas la nationalité française. Dans un communiqué, le Conseil d’État a exposé ses motivations.

« Le juge des référés du Conseil d’État estime que ses propos antisémites, tenus depuis plusieurs années lors de nombreuses conférences largement diffusées, ainsi que son discours sur l’infériorité de la femme et sa soumission à l’homme constituent des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination ou à la haine justifiant la décision d’expulsion ».




Considérant ces faits, « le juge des référés du Conseil d’État annule l’ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Paris et rejette la demande de suspension de l’expulsion présentée par Hassan Iquioussen », tranche l’institution.

Et d’ajouter : « Cette décision ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à la vie privée et familiale » du mis en cause. Le 28 juillet, le ministère de l’Intérieur a publié un arrêté d’expulsion visant l’imam en raison de « […] propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République telles que la laïcité ».

Les avocats d’Hassan Iquioussen ont saisi début août le tribunal administratif de Paris pour demander la suspension de cet arrêté, une requête acceptée par le juge mais qui vient d’être remise en cause par la décision du Conseil d’État.