jeudi, mars 28, 2024
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La France lève les restrictions des visas pour la Tunisie, quid du Maroc?

VISAS : LA FRANCE LÈVE LES RESTRICTIONS POUR LA TUNISIE, QUID DU MAROC ?

La France a décidé de «revenir immédiatement au rythme ordinaire concernant l’octroi des visas pour les ressortissants tunisiens», indique hier soir le ministère français de l’Intérieur dans un communiqué, sanctionnant des entretiens entre Gérald Moussa Darmanin et son homologue tunisien, Taoufik Charfeddine.




Cette décision, explique la même source, fait suite à la visite officielle qui a été effectuée, les 30 et 31 août, par la Cheffe du gouvernement, Najla Bouden en France, sur invitation du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF).

«Au ministère de l’Intérieur français, on a expliqué que la Tunisie était le premier des trois pays (pays du Maghreb qui sont concernés par les restrictions de l’octroi de visas, ndlr) à avoir levé les tests sanitaires demandés pour pouvoir entrer sur le territoire.

En outre, on a souligné « les grands progrès réalisés » par la Tunisie en matière de coopération», rapporte Le Figaro.

Pour rappel, en septembre 2021, la France avait décidé de réduire le nombre de visas accordés aux Marocains, aux Algériens et aux Tunisiens.




La France avait décidé (dans un esprit de sanction de puissance dominante; hagra d’ex colonisateur):

– de réduire de 50% le nombre de visas accordés aux Marocains
– de réduire de 50% le nombre de visas accordés aux Algériens
– de réduire de 30% le nombre de visas accordés aux Tunisiens

Ces mesures ont été prises en riposte au «refus du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France», avait expliqué alors le porte-parole de l’exécutif français.

Au Maroc, l’exécutif Akhannouch observe le silence malgré la réduction drastique du nombre de visas accordés aux ressortissants marocains souhaitant se rendre en France.

«Le gouvernement a écouté les préoccupations des citoyens à cet égard, et ce dossier est sur son agenda», s’est contenté de répondre brièvement, la semaine manière, le ministre Mustapha Baïtas à une question sur ce sujet.