vendredi, novembre 22, 2024
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Le Polisario dit « accepter la paix » mais ne veut pas « déposer les armes »

LE POLISARIO DIT « ACCEPTER LA PAIX » MAIS NE VEUT PAS « DÉPOSER LES ARMES »

Le groupe séparatiste armé qui se fait appeler « Polisario » a déclaré qu’il est pleinement engagé pour une paix juste, mais aussi pour la défense, par « tous les moyens légitimes », du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.




« Le Front Polisario est prêt à coopérer avec les Nations Unies et son Envoyé personnel dans leurs efforts pour parvenir à un règlement pacifique et juste du conflit au Sahara, basé sur le plein respect du droit inaliénable et non négociable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance », a déclaré Sidi Mohammed Omar, le représentant du groupe séparatiste armé qui se fait appeler « Polisario » auprès des Nations Unies, en marge de la visite de Staffan de Mistura, envoyé spécial de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara.

Le responsable sahraoui, sans donner plus de précisions, a ensuite expliqué que le groupe séparatiste armé Polisario est « pleinement engagé pour une paix juste, mais aussi pour la défense, par tous les moyens légitimes, du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».




Sidi Mohammed Omar, le représentant des milices séparatistes armées a dénoncé le fait que le Maroc continue d’ignorer les résolutions des Nations-Unies et de violer le droit international, ce qui ne permet pas de mettre fin à ce conflit qui dure depuis un demi-siècle. Staffan de Mistura, envoyé spécial de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara, qui effectue sa deuxième tournée dans la région depuis sa nomination, est arrivé samedi dans les camps sahraouis.

Au cours de cette visite de deux jours, il échangera avec les autorités au plus haut niveau de la fantomatique « République arabe sahraouie démocratique » (RASD), dont le président, Brahim Ghali, alias Ben Battouche, chef de guerre accusé de “génocide”, “d’assassinat”, “de terrorisme”, “de crimes contre l’humanité”, de « viol » et “d’enlèvement”, entre autres.