vendredi, novembre 22, 2024
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Sebta et Melilla marocaines: forte polémique en Espagne

SEBTA ET MELILLA MAROCAINES: FORTE POLÉMIQUE EN ESPAGNE

Le parti socialiste espagnol (PSOE) de Melilla considère comme « fausses et inacceptables » les déclarations de l’ancienne ministre espagnole socialiste du Logement, María Antonia Trujillo, sur l’intégration au Maroc de Sebta et Melilla. Le parti soutient que l’espagnolité des deux villes autonomes est « incontestable ».




« Les opinions personnelles exprimées par María Antonia Trujillo sur Sebta et Melilla n’engagent pas le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et, en outre, sont fausses et inacceptables », a déclaré le Parti socialiste ouvrier espagnol de Melilla.

La formation politique a dénoncé les propos de l’ancienne ministre du Logement sous Zapatero, qui affirmait lors d’une conférence à Tétouan que Sebta et Melilla sont « des vestiges du passé qui interfèrent dans l’indépendance économique et politique du Maroc et dans les bonnes relations entre les deux pays ».

En coalition avec le CPM et Grupo Mixto, le Parti socialiste ouvrier espagnol de Melilla rejette aussi les déclarations de María Antonia Trujillo selon lesquelles « la réponse politique au problème des frontières, c’est le dialogue et non le détournement ou le silence…




La revendication marocaine est pleinement justifiée… », soulignant que « pour les socialistes, l’espagnolité des villes autonomes est incontestable ».

À l’instar de son homologue de Sebta, le président de Melilla, Eduardo de Castro, a dénoncé les propos de l’ancienne ministre du Logement, María Antonia Trujillo, concernant l’espagnolité des deux villes autonomes, les qualifiant de « méprisables » et « déloyaux ».

Le président de Melilla « a condamné avec fermeté » ces déclarations de l’ancienne ministre espagnole socialiste du Logement, María Antonia Trujillo, estimant qu’elles sont « injustes, déloyales et disproportionnées », venant d’un ancien membre du gouvernement espagnol.

Le président de Melilla a précisé qu’aucun parti, « y compris le Parti socialiste ouvrier espagnol », ne soutient ces propos de María Antonia Trujillo.




Il invite l’ancienne ministre à se rendre à Melilla pour « voir la réalité ».

Le président de Melilla, Eduardo de Castro a en outre rappelé que Melilla va célébrer dans quelques jours, le 17 septembre, 525 ans d’« espagnolité », ce qui « ne peut pas être oublié » ou remis en cause par des déclarations « déplacées et tout à fait inacceptables ».

María Antonia Trujillo ne peut pas perdre de vue qu’elle a la nationalité espagnole, « indépendamment de sa famille ou de son statut social », a souligné le président de Melilla, Eduardo de Castro.

La réaction du président de Melilla après les propos de María Antonia Trujillo s’ajoute à celles du Parti socialiste ouvrier espagnol local, qui les a qualifiées de « fausses et inacceptables », réaffirmant que « pour les socialistes, l’espagnolité des deux villes autonomes est incontestable ».