jeudi, avril 25, 2024
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Sahara marocain: l’ex-président du Parlement espagnol salue la solution de l’autonomie

SAHARA MAROCAIN: L’EX-PRÉSIDENT DU PARLEMENT ESPAGNOL SALUE LA SOLUTION DE L’AUTONOMIE

La séance d’ouverture du congrès du Mouvement sahraouis pour la paix (MSP), organisé aux Îles Canaries les 22 et 23 septembre, a été marquée par l’intervention de l’ancien président de la Chambre des représentants et ex-ministre de la Défense de l’Espagne, José Bono.




Devant les participants à la conférence, l’ancien président de la Chambre des représentants et ex-ministre de la Défense de l’Espagne, José Bono, a salué le plan marocain d’autonomie au Sahara, le qualifiant de «solution intelligente, crédible et efficace», rapporte ce jeudi la Radio Cope.

La proposition «mérite d’être examinée, non pas parce qu’elle est en faveur du Maroc mais parce qu’elle est intelligente et que la population sahraouie a besoin de solution».

José Bono a rappelé que l’initiative marocaine est appréciée, particulièrement par les États-Unis et l’Allemagne, et bénéficie du soutien du Président du gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez.

Le socialiste a défendu la nécessité d’un rapprochement entre les parties alors que le groupe séparatiste armé qui se fait appeler « polisario » «s’est fixé sur l’idée de proclamer un Etat indépendant».

José Bono a, par ailleurs, décoché des flèches en direction de la coalition d’extrême gauche, Unidas-Podemos.




La coalition d’extrême gauche, Unidas-Podemos a, en effet, exprimé son opposition à l’organisation du congrès du Mouvement sahraouis pour la paix aux Iles Canaries.

«Ils continuent de croire qu’attaquer le Maroc et penser que la situation dans ce pays est la même que lorsque Hassan II régnait, est bon pour eux électoralement», a-t-il déploré.

Pour mémoire, en plein crise des relations maroco-espagnoles, en 2021 suite à l’accueil par le gouvernement Sánchez du chef du Polisario, dans un hôpital à Logrono, Bono avait pris la défense de Rabat.

«C’est grâce au royaume du Maroc que nous avons pu arrêter plusieurs islamistes radicaux et éviter la commission d’attentats terroristes avec des morts (…) Malheureusement, il y a certains (en Espagne) qui veulent que le Maroc soit toujours perçu comme l’ennemi éternel», avait déclaré l’ex président de la Chambre des représentants et ex-ministre de la Défense de l’Espagne.