vendredi, novembre 22, 2024
Faits diversInternationalNational

Un baron de la drogue en cavale au Maroc veut échapper à la justice française

UN BARON DE LA DROGUE EN CAVALE AU MAROC VEUT ÉCHAPPER À LA JUSTICE FRANÇAISE

En cavale au Maroc depuis près de dix ans, un baron de la drogue originaire de Menton (Côte d’Azur) devrait être bientôt jugé à Nice. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt.




Lundi, Kader Zemouli a été renvoyé en correctionnelle à Nice avec douze autres prévenus âgés entre 22 et 57 ans alors qu’il est toujours en cavale au Maroc, rapporte Var-matin.

Cet homme considéré comme un baron de la drogue à Menton est connu de la police judiciaire en France, où il avait été placé sous surveillance.

En 2013, Kader Zemouli avait écopé de 10 ans de prison ferme pour trafic de drogue.  Il avait été jugé par contumace*.

Kader Zemouli a trouvé refuge au Royaume du Maroc. Depuis, Kader Zemouli est visé par un mandat d’arrêt.

Ses complices n’ont pas, eux, réussi, à échapper à la justice française.  Ses complices ont entre 22 et 57 ans.

Certains ont un travail, d’autres non. Certains ont un casier judiciaire, les autres sont inconnus de la justice.

Tous ont participé à des degrés divers à l’importation massive de drogue entre l’Espagne, les Pays-Bas et les Alpes-Maritimes.




Ils ont été arrêtés le 24 janvier 2020 lors d’une opération sur l’A8 pour leur participation présumée à l’importation de drogue entre l’Espagne, les Pays-Bas et les Alpes-maritimes, à travers une série de go-fast.

Certains disent avoir agi pour rendre service, la plupart avouent avoir été appâtés par l’argent facile.

Ils se sont retrouvés menottés par des policiers encagoulés de la BRI chargée d’opérer un vaste coup de filet le 24 janvier 2020.

En tout, 374 kilogrammes de résine de cannabis avaient été découverts dans quatre voitures.

La valeur de la marchandise est estimée à 1,5 million d’euros.

*Un procès par contumace et une condamnation par contumace désignent une décision judiciaire prononcée par un juge à l’issue d’un procès, en l’absence de la personne jugée. Suivant les pays, le terme de « défaut criminel » ou « in absentia » peut être employé.