Les artistes marocains devront montrer patte blanche avant d’aller en Algérie
LES ARTISTES MAROCAINS DEVRONT MONTRER PATTE BLANCHE AVANT D’ALLER EN ALGÉRIE
L’Algérie a, à travers un décret signé par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane, durci l’entrée des artistes étrangers, notamment Marocains, sur son territoire.
L’entrée des artistes étrangers en Algérie est désormais soumise à conditions, lesquelles sont consignées dans un décret signé par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane, fait savoir TSA. Dans son article 4, ce texte précise que les artistes étrangers sont invités en Algérie pour présenter des spectacles dans le cadre de la coopération et de l’échange culturel et artistique internationaux, participer à des festivals et des festivités culturelles et artistiques, dûment organisés et présenter des spectacles dans un cadre commercial. « Sous réserve du principe de réciprocité, l’invitation des artistes étrangers est soumise à l’accord préalable du ministre chargé de la Culture », précise l’article 6 du décret.
L’article 6 du décret souligne que la « demande d’accord est introduite trois mois, au minimum, avant la date du spectacle, suivant le formulaire annexé au présent décret, accompagné du projet de contrat à conclure avec l’artiste étranger ainsi que sa biographie ». Les invitations adressées aux « artistes étrangers invités par les centres culturels étrangers aux fins d’organiser des festivités dans leurs enceintes ; invités par des producteurs de droit algérien aux fins de participer à des coproductions cinématographiques ; et aux artistes étrangers invités par des producteurs étrangers, aux fins de tournage cinématographique en Algérie » ne sont pas soumises à ce décret.
Obligation est désormais faite à l’artiste étranger invité de (article 7) « ne pas avoir des positions portant préjudice à l’histoire de l’Algérie ou à sa réputation ou à ses symboles et constantes nationales ou contradictoires avec ses intérêts ; de « ne pas être réputé pour son appartenance ou son soutien ou sa sympathie pour des organisations extrémistes ; de « ne pas présenter des œuvres contraires à l’ordre public et à la moralité publique, et ne doivent pas être vêtues d’un caractère politique, et ne doivent pas porter une forme d’extrémisme religieux ou racial ; de « présenter des œuvres en Algérie qui tiennent compte des spécificités sociales, culturelles et éthiques de la société algérienne. »