La question du Sahara inscrite dans la déclaration conjointe franco-algérienne
LA QUESTION DU SAHARA INSCRITE DANS LA DÉCLARATION CONJOINTE FRANCO-ALGÉRIENNE
Après cinq années d’attente, l’Algérie et la France ont tenu, le 10 et 11 octobre à Alger, la 5ème session de leur Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), co-présidée par les deux Premiers ministres.
La 5ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) entre la France et l’Algérie a été co-présidée par la première ministre française Élisabeth Borne et le premier ministre algérien Aïmene Benabderrahmane. Cette réunion a été sanctionnée par la publication d’une déclaration conjointe, dans laquelle les deux parties ont consacré un paragraphe à la question du Sahara. Les chefs de gouvernements français et algérien ont ainsi appelé au «règlement de ce conflit conformément à la légalité internationale». Ils ont réitérée leur «soutien à la mission de Staffan de Mistura, Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations unies pour le Sahara occidental.
Les chefs de gouvernements français et algérien ont réitérée leur «soutien à la mission des Nations unies pour l’Organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO)». Les références à même d’irriter le Royaume du Maroc, comme «l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui» et la «décolonisation» de la province ont été ignorées. À noter que l’Organisation des Nations unies a depuis longtemps enterré ces références. Pour rappel, le différend artificiel régional autour du Sahara marocain n’a pas été mentionné dans la déclaration conjointe, qui a été publiée le 27 août, au terme de la visite du président français Emanuel Macron en Algérie.