vendredi, novembre 22, 2024
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Brahim Ghali se plaint de l’ONU et du Maroc

BRAHIM GHALI SE PLAINT DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES ET DU ROYAUME DU MAROC

Le chef du groupe séparatiste qui se fait appeler « Polisario », Brahim Ghali, a accusé le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, de maintenir un « silence complice et injustifiable » sur « la violation par le Maroc du cessez-le-feu », menaçant qu’il n’y aura pas de reprise des négociations si « l’impunité » ne prend pas fin.




Réagissant au dernier rapport annuel du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies qui passe en revue la situation dans la région au cours de l’année écoulée, le chef du groupe séparatiste qui se fait appeler « Polisario », Brahim Ghali, a indiqué dans une lettre que le chef de l’Organisation des Nations unies Antonio Guterres a commis une faute « impardonnable » en omettant de condamner le Maroc qui serait responsable de « la rupture du cessez-le-feu qui a duré près de 30 ans », faisant allusion aux incidents de novembre 2020 à Guerguerat.

Depuis lors, les forces marocaines ont mené « des attaques successives et des abus dans la région », selon le leader sahraoui qui dit révéler « la pure vérité et la réalité de la situation ».

« Le secrétaire général a une fois de plus choisi de garder le silence sur ce fait, bien que le rapport reconnaisse la “reprise des hostilités” », a souligné le chef du polisario pour qui ces actes du Maroc constitueraient des crimes de guerre.




Le chef du Polisario accuse également le Royaume du Maroc de saper le travail de l’Organisation des Nations unies et, en particulier, de son envoyé spécial dans la région, Staffan de Mistura, qui aurait été « empêché » par le Royaume du Maroc de se rendre au Sahara.

Cette attitude du Maroc « est la preuve que le pays n’a aucune volonté politique de faciliter la mission de l’envoyé spécial et de s’impliquer dans le processus de paix au Sahara Occidental », a ajouté « le chef de guerre » par ailleurs Président d’un pays qui n’existe pas.

Brahim Ghali a en outre réaffirmé « l’engagement » du groupe séparatiste qui se fait appeler « Polisario » à œuvrer pour une « une solution pacifique, juste et durable » du conflit, appelant à « mettre fin à l’impunité » du Royaume du Maroc, qu’il accuse d’avoir « entravé le référendum d’autodétermination en cours » (qui n’existe pas), d’avoir violé le cessez-le-feu ( les troupes marocaines ont lancé une opération dans la zone-tampon de Guerguerat pour mettre en place « un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes bloqué par la polisario).




Brahim Ghali accuse également le Royaume du Maroc d’avoir plongé la région dans « une spirale de violence et d’instabilité » (le polisario a plusieurs fois menacé le Royaume du Maroc d’attentas terroristes sur son territoire).

Le leader sahraoui a aussi demandé à la MINURSO de veiller à la situation des droits de l’homme dans la région (alors que des militants sahraouis des droits de l’homme avaient déposé plainte devant la justice espagnole contre le chef des séparatistes pour des crimes contre l’humanité, dont les crimes de génocide, de torture, de disparition forcée et de viol.

Brahim Ghali est accusé de détentions illégales, terrorisme et délit contre l’intégrité physique et la vie des personnes, après une plainte déposée en Espagne par l’ASADEDH, en décembre 2007 sous le Nº 2008/01.).