jeudi, avril 25, 2024
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L’Algérie craint que Mohammed VI vole la vedette au sommet arabe

L’ALGÉRIE CRAINT QUE MOHAMMED VI VOLE LA VEDETTE AU SOMMET ARABE

Le roi Mohammed VI et presque tous les chefs d’État des pays arabes seront présents au sommet arabe prévu dans la capitale algérienne les 1ᵉʳ et 2 novembre prochains. En tout, 17 dirigeants ont confirmé leur participation à ce sommet qui intervient dans un contexte régional difficile.




La présence du roi Mohammed VI à ce sommet a fait l’objet de nombreuses supputations depuis plusieurs mois.

L’hebdomadaire Jeune Afrique et le journal londonien Al Sharq Al Awsat avaient annoncé le 12 septembre dernier, la présence personnelle du souverain marocain qui sera accompagné pour la circonstance du prince héritier Moulay Hassan, démentant certaines informations selon lesquelles le roi ne se rendra pas à Alger et enverra plutôt son conseiller et ami Fouad Ali El Himma le représenter.

Le roi Mohammed VI aurait même requis la présence à ce sommet de certains dirigeants des pays du Golfe afin d’en « garantir le succès », ajoutent les mêmes sources.

À ce jour, les autorités marocaines n’ont ni confirmé ni démenti l’information.

Mais le ministre algérien de la Justice, Abderrachid Tebbi, était à Rabat le 27 septembre dernier pour remettre au ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, l’invitation officielle au sommet adressée au roi Mohammed VI.




La présence du monarque marocain à ce sommet arabe en Algérie est très attendue en raison des tensions entre les deux pays.

L’Algérie a rompu en août 2021 ses relations diplomatiques avec le Maroc, en réaction à une série de « provocations » et d’« actes hostiles » du royaume.

Mais le tapage médiatique autour de la participation de Mohammed VI peut être aussi une manière pour le souverain d’attirer l’attention et de voler la vedette au président algérien, affirme le média algérien TSA.

Sont également annoncés à ce sommet arabe d’Alger, le prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohamed Bensalmane, le président égyptien, Abdelfattah Al Sissi, l’Émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thani, ainsi que les présidents sénégalais Macky Sall et azerbaïdjanais Ilham Aliyev (en sa qualité de président du Mouvement des non-alignés), le secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres et le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Hissein Brahim Taha.